Pour son deuxième passage dans l’émission » mirador sur fim fm, Paul Moussa Diawara du parti MPD mouvement des patriotes pour le développement revient de nouveau ce jeudi 02 juin 2022 sur la situation sociopolitique de notre pays.
A l’entame de ces propos, le président du parti MPD explique que, la manifestation est un droit constitutionnel, elle est un droit qu’on manifeste, mais comme vous le savez on n’a toujours connu dans les manifestations, les tueries, la destruction, des casses et tant d’autres situations. Donc, la réaction des autorités c’est d’éviter tout ce qu’on n’a connu au passé durant les dix ans de la gestion du professeur Alpha Condé ne se reproduise plus.
« La rue est un espace d’expression pour un politique également pour un citoyen, mais il y a d’autres espace qui ne sont pas seulement de la rue. Au lieu de parler d’interdiction de la manifestation, je préfère qu’on parle de suspendre », a-t-il martelé.
Parlant de la transition en cours en République de Guinée, Paul Moussa Diawara du (MPD), mouvement des patriotes pour le développement a noté qu’ujourd’hui, il faudrait se posé la question de savoir est-ce- que les forces vives c’est seulement les partis politiques ou bien c’est les économistes, les syndicalistes, et tant d’autres ?, « mais je crois qu’ il y a pas de loi dans notre pays qui définisse les forces vives. Donc, on doit vraiment revoir la structure pour situer vraiment cette caractéristique pour ne pas que la pagaille y ait dans notre pays. Aujourd’hui, le débat est ouvert depuis le 05 septembre, je crois que chacun a été consulter, et il y a eu des rencontres que chacun est venu donné son point de vue par rapport à l’évolution de cette transition.
Quant on parle de cadre de concertation. Posons nous de savoir est-ce que tout ce qui a été demandé par le CNRD c’est encore commencé, mais je dirais que non. Donner sa version par rapport à l’ évolution du développement de votre pays cela ne doit pas être pour vous un crime. Donc acceptons de construire notre pays à travers des bons actes », explique-t-il.
En parlant des actions de la Crief par rapport à la détention des anciens dignitaires, Paul Moussa Diawara s’exprime en disant ceci. » Certes c’est une bonne chose, mais que ça soit dans les règles de la justice en se basant sur les preuves concrètes.
Aboubacar ll Sylla
626 007479