Le laboratoire vise à promouvoir la production de semences et de plants de qualité et à favoriser la résilience de l’agriculture.
Afin d’améliorer l’accès de ses paysans à des semences et des plants sains, certifiés et résilients au changement climatique et aux ravageurs, Madagascar s’est dotée d’un laboratoire de diagnostic et d’identification des problématiques phytosanitaires des cultures. Ce laboratoire est installé au Centre National de Recherche Appliquée au Développement Rural (CENRADERU) qui s’est doté aussi de deux serres d’expérimentation et de production agricole.
Les infrastructures en question favoriseront la production des semences et des plants de qualité pour garantir une agriculture performante, résiliente et résistante aux effets du changement climatique et aux ravageurs agricoles qui causent de nombreux dégâts dans les plantations, a indiqué le ministère malgache de l’Agriculture et de l’élevage.
Leur acquisition fait partie d’un projet intitulé « Food-Sec Semence », cofinancé par l’Union européenne (UE). Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme régional d’appui à la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la région océan Indien, déployé à Madagascar, aux Comores, aux Seychelles et à Maurice. Il a été conçu pour relancer une filière régionale de semences et de plants sains à des fins alimentaires et nutritionnelles dans ces pays.
Madagascar est l’un des pays les plus exposés au monde aux catastrophes climatiques extrêmes et le troisième le plus vulnérable aux conséquences du changement climatique, selon l’organisation de solidarité internationale, Humanité & Inclusion Canada. Environ 85 pour cent de la population de Madagascar tire ses moyens de subsistance d’une agriculture sensible au climat (températures élevées, variabilité des précipitations, inondations, cyclones et sécheresses).