Des représentants ont exploré les possibilités de coopération lors d’une réunion qui s’est tenue au siège de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en Nigéria.
L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et le Réseau d’alerte précoce et de réponse de la CEDEAO (ECOWARN, en anglais) ont convenu de collaborer sur le changement climatique, la lutte contre le terrorisme et la piraterie dans le golfe de Guinée, et le renforcement des capacités. Des représentants des deux parties ont exploré les possibilités de cette collaboration lors d’une rencontre, tenue récemment au siège de la CEDEAO à Abuja (Nigéria). La future collaboration intervient au moment où l’ECOWARN se prépare à finaliser et à mettre en œuvre son plan stratégique pour la période entre 2022 et 2026, a indiqué la CEDEAO.
Créée en 1975, la CEDEAO est une organisation intergouvernementale régionale regroupant 15 États membres (Bénin, Burkina Faso, Cabo Verde, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone et Togo). Outre son programme d’intégration économique et politique, le mandat de la CEDEAO intègre le fait d’assumer un rôle de premier plan dans la prévision et la prévention de graves conflits nationaux et transnationaux en Afrique de l’Ouest. Parmi ces conflits figurent la violence politique, le terrorisme et l’extrémisme violent, les conflits ethniques, les tensions sectaires, les violations des droits de l’homme, la criminalité transnationale organisée, les catastrophes écologiques, les pandémies et les épidémies.
L’ECOWARN (ECOWAS Early Warning and Response Network) est un outil d’observation et de suivi dans le cadre de la prévention des conflits et de l’aide à la décision. Ce dispositif est constitué de deux bras opérationnels. Il s’agit d’un Centre d’observation et de suivi basé à Abuja qui dispose d’une salle de situation (Situation Room) où travaillent des analystes et experts, des militaires et des fonctionnaires de la CEDEAO. Il s’agit aussi de quatre bureaux de zone répartis sur l’ensemble de la région : la zone 1 couvre le Cap Vert, la Gambie, la Guinée Bissau et le Sénégal, la zone 2 (Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Mali et Niger), la zone 3 (Ghana, Guinée Conakry, Liberia et Sierra Leone), la zone 4 (Bénin, Nigeria et Togo).