C’est dans un réceptif hôtelier de la place ce jeudi 26 mai 2022 qu’un atelier de démarrage du ‘’Fever du Project’’ au tour de la thématique : « Déterminer les causes (Agents Pathogènes) des maladies fébriles chez les humains et chez les animaux en Guinée » s’est déroulé. L’événement a connu la présence de Mr le représentant du ministère de la santé, Abdoulaye Daillo, directeur général du bureau de la stratégie dudit ministère et d’autres personnalités.
Objectif : Contribuer non seulement à la compréhension des causes infectieuses (agents pathogènes) des maladies fébriles aiguës chez les humains et les animaux, mais les connaissances et les facteurs sociodémographique associées à la transmission et la prise en charge de ces affections afin de réduire la menace des agents pathogènes à haut risque causant des maladies à potentiel épidémique en Guinée.
Pour rappel, qu’en Afrique subsaharienne, les maladies fébriles sont très souvent prises en charge comme le paludisme, la fièvre typhoïde, les infections respiratoires aiguës. Les diagnostiques de ces infections sont généralement posés sur la base d’un simple examen clinique de routine sans examens paracliniques (biologique ou radiologique) de confirmation. Cette approche de diagnostique syndromique de la fièvre réduit la possibilité de détection de maladies fébriles d’origine virales ou autres nouvelles pathologies à potentiel épidémiques graves et inconnues. Santé Plus organisation et l’université Georgetown vont initier le projet de recherche « déterminer les causes (Agents Pathogènes) des maladies fébriles chez les humains et chez les animaux en Guinée » dénommé « Fever Project » à travers un financement initial de l’agence (DTRA).
Pour le représentant du ministère de la santé, directeur général du bureau de la stratégie au niveau dudit ministère Mr Abdoulaye Diallo ce projet s’inscrit dans le cadre de l’action prioritaire du plan national de développement de sanitaire 2015 à 2024. « Donc, on doit aider à renforcer la qualité de la recherche en santé dans nos district ou région sanitaire, mais aussi aidé à l’amélioration de la prise en charge des malades dans nos formations sanitaires. C’est une première étape d’allé dans les préfectures tel que : Dalaba, Guéckedou et c’est à travers cette phase que le projet va s’étendre dans les autres préfectures de la Guinée. Aujourd’hui il faut comprendre, notre combat c’est de faire en sorte qu’on puisse vraiment aider le ministère à travers nos recherches pour les choses puisse aller de avant », a-t-il-martelé.
Pour Dr Barry….., Médecin santé publique, directeur de santé plus organisation ce projet a été lancé pourquoi ? Parce que quand vous venez au niveau de nos structures de santé pour une fièvre, le plus souvent on pense que c’est le paludisme, c’est la fièvre typhoïde ou, c’est les maladies infectieuses, alors on ne connait pas en profondeur quelle est la cause ! « Donc, nous sommes dits qu’il faut lancer ce projet quiconque vient pour une fièvre on prend les liquides biologiques (des urines, de sang, la salive etc…), On fait un premier examen pour éliminer toutes les paluds qui s’ensuivre, et ensuite ont fait un deuxième examen, et un troisième examen qui peut être appelé les PCR. Cela va nous permettre d’aller en profondeur de comprendre réellement quelle est la cause de cette maladie pour qu’on puisse sauvée les malades.
La recherche se fera comment ? Pour comprendre cela, Dr Barry évoque en disant : « Quand un patient viens qui est âgé de plus de 5ans, qui vient avec une fièvre dans une structure de la santé on explique tout le projet, et on lui demande si réellement il est prêt à participer, si l’individu est prêt en ce moment on prendra tous ces données socio démographique c’est-à-dire son âge, sa situation matrimoniale etc…,et après on fait un prélèvement du sang, des urines et puis de la salive, et on étiquette un alico, et ensuite on fait un premier examen au niveau de nos laboratoires, et si on sait que ce n’est ni l’un ni l’autre on sera obligé de prendre, et envoyé au niveau de laboratoires National de référence ça peut être l’institut national de santé publique, mais aussi on peut l’envoyé au niveau de la fièvre hémorragique qui va suivre à ce nouveau, et envoyé à l’Institut national de Dalaba au cas où la fièvre viendra des animaux ».
A rappeler que, c’est un projet qui a été financé par les partenaires Américains, et qui sera mise en œuvre par les partenaires guinéennes et laboratoires sous la direction de la santé plus. C’est un projet de 3 ans qui va commencer au niveau de la région forestière dans la préfecture de Guékedou, mais aussi un site sera au niveau de Dalaba.
Aboubacar ll Sylla 626007479