Ce vendredi 29 avril 2022 dans une émission de la place, Bah Oury, président de l’Union des Démocrates pour la Renaissance de la Guinée (UDRG) s’est exprimé sur la situation sociopolitique de notre pays notamment : la situation de la CRIEF, la déclaration des biens de l’Etat, la libération du président Alpha Condé et, le chronogramme demandé par la CEDEAO.
A l’entame de ses propos, le Président de l’UDRG s’est prononcé sur les nouvelles de la CRIEF en disant que la question est pertinente, mais « je dois dire lorsque la CRIEF a été créé, tous les acteurs politiques de tous les bords ont salué la mise en place de cette institution judiciaire parce que le mal de la Guinée s’est principalement cette corruption endémique qui a appauvri l’un des pays qui aurait pu être de la sous- région, Ouest Africaine et aujourd’hui, le plus important, et cette corruption ne date pas d’aujourd’hui ».
« Il faut comprendre aujourd’hui, c’est une longue histoire, et tous les gouvernants qui se sont succédés ont mis formellement la question de la lutte contre le détournement de deniers publics, et la corruption comme étant leur cheval de bataille, et même des campagnes électorales ont été sous ces termes. Donc, pour le moment vous savez que la procédure, elle est judiciaire, il n’est pas de bon à loi de la commenté parce que ça rentre dans un domaine spécifique, mais, je dois dire qu’à titre personnel.
Sur le plan humain, j’ai de grand sentiment pour l’ancien premier ministre Dr Kassory Fofana, et je suis mené de leur voir dans ces conditions, mais en tant que citoyen, il est nécessaire que la Guinée qu’on normalise que les deniers publics soient gérés correctement, et quel que soit le responsable à tout moment qu’il se rende qu’il est redevable, et qui doit rendre compte au pays à la nation de sa gestion, et de ces fils, c’est une nécessité absolue. Tous ce qu’on demande aujourd’hui, c’est que les procédures se fassent dans les règles de droit ».
Par rapport à la déclaration des biens, le président Bah Oury rappelle en notant que dans le passé, il était demandé à tous les membres du gouvernement de déclarer leurs biens, en 2008 ça été le cas. Par la suite est que, cette mesure a été correctement respectée avec des procédures d’évaluation du patrimoine des uns et des autres pour que ça soit en conformité avec les propos ça je ne le pense pas. Donc, il faut savoir une juriste prudence ce qui à ceux qui ont géré récemment les deniers publics et qui se retrouve interpeller, il faut ce qui sont en situation de responsabilité chasse que même mesure pourrait être appliqué demain. Donc, en termes d’exemplarité qu’on fournit un effort de présenter leur bien.
Par rapport à la libération de l’ex président Alpha Condé, le président Bah Oury indique « vous savez que la République d’une manière, d’une autre même s’il n’est plus en fonction, il n’est pas un citoyen ordinaire. Donc, tout ce qui le concerne, doit être pesé pour savoir qu’elle est la meilleure voix pour que le pays puisse d’une certaine manière tiré profit avancé se construire, et ne pas dans une large mesure aller trop vite en besoin ».
Par rapport au chronogramme demandé par la CEDEAO, Bah Oury a fait savoir que : « C’est une nécessité nationale, une nécessité objective. Aujourd’hui, est un délai que tôt ou tard que le CNRD va fixer », a-t-il-conclu.
Aboubacar ll Sylla
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