L’objectif est de relever les défis croissants en matière de sécurité qui menacent la sécurité maritime et la bonne gestion des océans. Le projet a été prolongé de deux ans.
L’Union européenne (UE) a décidé de prolonger de deux ans la mise en œuvre de son projet pilote « Présences maritimes coordonnées » (PMC) dans le golfe de Guinée, visant à endiguer la piraterie dans cette région. La décision a été prise par le Conseil européen, une institution qui oriente la politique de l’UE. « Le concept de PMC dans le golfe de Guinée s’est révélé être un instrument efficace et utile, contribuant au renforcement de la sûreté maritime et reflétant le rôle croissant de l’UE en tant que pourvoyeur de sécurité maritime », a indiqué le Conseil.
Le Conseil s’est félicité des premières avancées réalisées dans le cadre de ce projet, et a préconisé également de renforcer davantage le concept de PMC au moyen d’une coopération étroite entre l’UE et les États d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Ce concept vise à accroître la capacité de l’UE en tant que partenaire fiable et pourvoyeur de sécurité maritime, en renforçant l’engagement européen, en assurant une présence et une couverture maritimes continues dans les zones d’intérêt maritimes désignées établies par le Conseil, ainsi qu’en promouvant la coopération et le partenariat en mer au niveau international, a-t-on poursuivi.
Le projet pilote dans le golfe de Guinée consolidera les capacités de coordination de l’UE dans les zones maritimes « stratégiques », a-t-on affirmé. Il soutiendra les efforts déployés par les États côtiers et les organisations de l’Architecture de sûreté et de sécurité maritimes de Yaoundé (YAMS). L’objectif est de relever les défis croissants en matière de sécurité, tels que la piraterie armée et les enlèvements contre rançon, qui compromettent la sûreté maritime et la bonne gouvernance des océans. Le Conseil avait approuvé en 2020 le lancement du projet pilote dans le golfe de Guinée, « conformément à la stratégie de sûreté maritime de l’UE révisée et à son plan d’action », a-t-on rappelé.