L’augmentation du parc automobile doit permettre d’améliorer la mobilité sur le terrain et de lutter contre les menaces sécuritaires telles que le terrorisme.
Confrontée à des menaces sécuritaires dont le terrorisme, la Côte d’Ivoire a renforcé les capacités opérationnelles de ses forces de défense et de sécurité (FDS) en matériels roulants. Il s’agit de 200 véhicules (camions de transport de troupes, pick-up double cabine, voitures de type 4×4 et berlines), de 44 motos et de plusieurs équipements militaires, remis notamment à l’armée, à la gendarmerie et à la police. Ces matériels ont été remis par le secrétaire exécutif du Conseil national de Sécurité (CNS), Fidèle Sarassoro, lors d’une cérémonie à Abidjan (Sud).
« Notre pays reste confronté à des défis persistants communs à bon nombre de pays de la sous-région, qui sont le terrorisme et le grand banditisme. C’est dans ce contexte que le CNS a décidé d’allouer d’importantes ressources financières pour permettre de lutter efficacement contre toutes les menaces sécuritaires », a-t-il dit. Ces engins viennent résoudre la question de l’amélioration de la mobilité des FDS sur le terrain pour davantage d’efficacité, a affirmé, pour sa part, Aboubakar Sidiki Diakité, directeur de l’école de police d’Abidjan.
Après une première attaque terroriste meurtrière, perpétrée en 2016 à Grand Bassam (Sud), plusieurs soldats ivoiriens ont été tués dans d’autres attaques, en 2020 et 2021, au Nord du pays. « Ces incidents illustrent la présence croissante d’un extrémisme violent dans le Nord de la Côte d’Ivoire et témoignent d’une stratégie d’expansion de l’influence des groupes djihadistes au-delà de leurs bastions dans des États sahéliens enclavés comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger jusqu’aux États côtiers d’Afrique de l’Ouest », selon l’organisation Global Initiative against Transnational Organized Crime.