Le journaliste Nafiou Diallo, Fondateur de l’hebdomadaire « Le Carrefour » et du « Focus Magazine » est malade, handicapé depuis 2008. Il a perdu l’usage de ses deux yeux, atteints du glaucome.
Après avoir frappé à plusieurs portes, sollicité l’aide des autorités et des bonnes volontés, Nafiou Diallo (un des doyens de la presse indépendante guinéenne) lance un cri de cœur à l’endroit du Colonel Mamadi Doumbouya, du Conseil national du rassemblement pour le développement (CNRD), des membres du gouvernement et de toutes les bonnes volontés pour lui venir en aide.
Il l’a dit à un journaliste que Guineematin.com a dépêché vers lui. « Je gagne difficilement ma vie. Je suis victime d’une carence visuelle qui a provoqué une perte de vision liée à un glaucome bilatérale, au dernier stade et qui semble être irréversible. Cette maladie a fait que je suis plus en mesure de faire face à mes charges quotidiennes, à la dépense familiale, à l’éducation des enfants et autres… », regrette ce journaliste de la presse guinéenne.
« C’est pour cette raison que je lance un cri de cœur à l’endroit de toutes les bonnes volontés et en premier lieu, le Président de la transition, le Colonel Mamadi Doumbouya. Je ne regarde pas la télévision, puisque je ne vois pas. Mais j’entends ce qu’il est en train de faire pour les Guinéens. C’est un Grand monsieur. Il est très humain et très social, je suis sûr qu’il ne voudra pas que je fasse le mendiant pour gagner ma vie. De passage, je rappelle que j’ai neuf bouches à nourrir. Si je n’ai pas un soutien, ce n’est pas facile », explique M.Diallo.
Dans le passé, rappelle-t-il, « j’ai bénéficié de l’appui de certaines bonnes volontés. C’est le cas de Tibou Kamara, de Dr Louncény Nabé, sa femme, de Hadja Aïssatou Bella Diallo et de Maladho Barry. Grâce à eux, j’ai été à Bamako pour des soins. Mais cela n’a pas marché. D’ailleurs, un jour, Tibou Kamara, alors ministre, m’avait introduit auprès du Pr Alpha Condé, qui avait promis de m’envoyer en France pour des soins. Mais cela est resté lettre morte », se souvient-il. A présent, Nafiou Diallo, originaire de Dabola, demande au Colonel Mamadi Doumbouya à trouver un poste.
« Je demande qu’il m’aide à être quelque part. Je veux qu’il être casé quelque part où je peux avoir la dépense pour ma famille », a sollicité ce doyen de la presse guinéenne, aujourd’hui en détresse.
D’ailleurs, parmi les sept enfants à sa charge, il y a un et le plus jeune, qui traîne un handicap.
Espérons que son appel sera entendu et pour le contacter, vous pouvez le joindre au : 622 20 93 21.