Par Foniké Menguè, Sentinelle de la Démocratie guinéenne : Il n’y a ni de droit de l’homme ou de démocratie quand le peuple n’a pas la voix au chapitre. Les droits de l’Homme sont basés sur le respect de l’individu. Leur principe fondamental est qu’une personne est un être moral et rationnel qui mérite d’être traité avec dignité. On les appelle les droits de l’Homme parce qu’ils sont universels.
Quant à la Démocratie, on ne peut pas parler de droit de l’Homme sans elle, ce n’est pas un vain mot. C’est pourquoi il n’y a pas de démocratie quand le peuple n’a pas la voix au chapitre comme il a été souvent le cas dans notre pays ces dernières années.
Gandhi écrivait : « La Démocratie devrait favoriser aux plus faibles les mêmes droits que les plus forts ».
Quant à Joe Biden, il affirmait que : « La Démocratie n’arrive pas par hasard. Nous devons la défendre, lutter pour elle, la renforcer, la renouveler ».
Ces dernières années, les droits de l’Homme et notre Démocratie ont été malmenés, sabotés et foulés même au sol.
Les gens ont été emprisonnés, tués, forcés à l’exil pour avoir exprimé leurs opinions.
Le peuple avait perdu sa liberté d’expression, chose qui signifiait un recul considérable de notre jeune démocratie acquise au prix du sang des martyrs.
Avec l’avènement du CNRD, l’espoir renaît.
Nous nourrissons l’espoir donc que les fautes du passé seront corrigées,
Nous nourrissons l’espoir que le peuple sera désormais considéré et pour toujours, comme le référentiel suprême, qui sera consulté sur toutes questions impliquant la vie de la nation,
Ahmed Sékou Touré disait que le premier droit de l’Homme, c’est de ne pas être exclu de toute décision concernant les décisions de sa nation.
Nous nourrissons l’espoir que les principes fondamentaux du droit de l’Homme et de la Démocratie seront respectés,
Nous nourrissons l’espoir que l’appareil judiciaire ne sera plus jamais inféodé à l’exécutif pour servir d’instrument de règlement de compte aux citoyens,
Nous nourrissons l’espoir que le chef de l’État ne se prendra plus comme un être tout puissant, mais comme un citoyen, un simple serviteur de la cause inépuisable du peuple,
Nous nourrissons l’espoir que les erreurs au temps du CNDD ne se transformeront pas en fautes voire en pratique courante. Nous nourrissons l’espoir que le CNRD respectera tous ses engagements vis-à-vis du peuple souverain de Guinée.
À la jeunesse guinéenne, globalement prise, dans la longue histoire du monde, il n’y a que peu de générations à laquelle le destin a attribué le rôle de défendre le droit de l’homme quand il était en grand danger. Un seul jour, durant tout le combat, je n’ai reculé devant cette responsabilité que j’aime tant et que j’aimerai et défendrai pour toujours.
Jeunes de Guinée, c’est vrai que nous avons confiance au colonel Mamadi Doumbouya, mais comme le dit un adage, « la confiance n’exclut pas le contrôle », c’est pourquoi malgré toute la confiance que nous avons au CNRD, restons quand même toujours mobilisés pour le respect des droits de l’homme et de la démocratie dans notre pays car, la démocratie ne va pas de soi. C’est pourquoi il faut se battre chaque jour pour elle sinon un jour nous risquerons de la perdre.
Foniké Menguè, Sentinelle de la Démocratie guinéenne