L’occasion du forum international sur la responsabilité sociétale des entreprises/organisations en Guinée face à l’emploi des jeunes, le directeur général de l’Office Nationale de Formation et de Perfectionnement Professionnel (ONFPP), Lucien Beindou GUILAO nous a accordé ce vendredi 26 novembre 2021 un entretien afin de nous expliquer les missions qui lui sont assignées en ce qui concerne la formation dans tous les secteurs administratifs et privés de notre pays.
Dans ses explications, le DG de l’ONFPP a fait savoir que l’idée est bonne mais le déroulé nous a un peu déçu parce que j’aurais voulu qu’il est un dialogue interactif entre les panélistes et les participants, je pense que ces genres de forum est une opportunité pour faire comprendre ceux qui ne connaissent pas et aussi, comment est-ce que ça fonctionne.
Il a ensuite ajoute ceci : « Aujourd’hui, je pars avec un sentiment à la fois inachevé, mais sinon le thème est vraiment intéressant. Le thème est bon en ce sens que l’ONFPP fonctionne depuis longtemps en termes de RSE. Nous sommes une entreprise, nous avons une responsabilité c’est-à-dire un devoir envers nos cibles, un devoir imposé par la loi, mais aussi un devoir par la nature en vers nos entreprises. L’ONFPP dans ses actions, privilégie tout ce qui est sociale, économique et environnementale. Nous nous occupons de nos cibles, nous avons fait des formations auprès des personnes vivant avec handicap, mais aussi des formations avec nos programmes qui ont pour objectif l’autonomisation économique des femmes.
Nous évoluons sur tous les plans, et les parties prenantes ce sont les entreprises formelles et informelles, les cabinets de formations et nos employés. Au niveau de nos employés, nous faisons en sorte qu’ils se sentent très bien, et que sur le plan environnemental à l’ONFPP tout se passe très bien. Avec nos cabinets de formation, nous essayons au maximum d’utiliser les cabinets qui sont une amplification et nos employés fonctionnent en Guinée parce que un cabinet de formation c’est comme un PME. Donc, une PME doit payer ses personnels ».
Parlant du programme de la Direction, M. GUILAO a rappelé que : « Nous avons un programme de formation d’apprentissage et l’autonomisation des femmes qui aujourd’hui a permis de former dix mille femmes, formées et équipées. Donc, nous sommes dans la RSE depuis longtemps. Au niveau de la RSE, c’est de faire en sorte que nos besoins ne soient pas hypothéqués.
Pour la collaboration avec le Ministère de l’Action Sociale de la Promotion Féminine de l’Enfance et des Personnes Vulnérables, le directeur a fait savoir qu’une collaboration très franche existe entre eux. « C’est pourquoi on vient en appui et c’est nécessaire ».
Aboubacar ll Sylla