Les opposants à Alpha Condé se restructurent. Avec une inflation de « coalitions » : après Mamadou Sylla, c’est au tour d’Ousmane Kaba de lancer la sienne.
Les élections législatives, le prochain scrutin en Guinée, ne sont prévues qu’en 2023. Mais à moins de deux ans de l’échéance, la classe politique est déjà en pleine ébullition. En quelques semaines, deux coalitions d’opposition ont vu le jour.
La première, la Convergence pour la renaissance de la démocratie en Guinée (Corede), a été lancée le 9 juin autour d’une quinzaine de partis politiques dirigés pour la plupart par des membres du cabinet du chef de file de l’opposition et président de la Corede, Mamadou Sylla.
La Corede entend se positionner entre l’aile dure de l’opposition, incarnée par le tandem formé par l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) et l’Union des forces républicaines (UFR), respectivement dirigés par les anciens Premiers ministres Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré, et le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG arc-en-ciel, au pouvoir).
« Recomposition du paysage politique »
JA