La Fondation Solidarité Féminine (FSF), en collaboration avec la Mairie de Kaloum et le Ministère de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance (MASPFE) a célébré, mardi, 25 novembre, à Kaloum, la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, sous la présidence de la ministre de l’Action Sociale, Mme Camara Sanaba Kaba.
Dans son discours de bienvenue, la présidente de la Délégation Spéciale de la commune de Kaloum, Mme Bangoura Makhadi Camara a fait savoir, que la violence contre les femmes a de lourdes conséquences et peut empêcher la réalisation de progrès dans certains domaines comme l’élimination de la pauvreté, la lutte contre le VIH/Sida, la préservation de la paix et la sécurité.
La présidente de la Délégation Spéciale a interpellé les hommes qui se livrent à une telle pratique, de se mettre au dessus de leur fantasme, en vue de construire une société paisible. Elle a invité les femmes à prendre soin de leurs modes vestimentaires, car pour elle, certains modes vestimentaires féminins entrainent des tentations au niveau des hommes.
La présidente de la FSF, Mme Bangoura Hadja Maïmouna Yombouno a réitéré :
«Nous avons pris cette initiative pour attirer l’attention des décideurs sur le fléau dont les femmes sont victimes, notamment les violences sexuelles, les mutilations génitales, les mariages précoces, afin que cette pratique soit stopper par les pratiquants».
Pour la ministre de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et l’Enfance, Mme Camara Sanaba Kaba, toutes les souffrances que les femmes subissent, ce sont elles qui sont à la base, car pour la ministre, si ces femmes sont solidaires, elles ne vont jamais souffrir.
Selon une étude faite par l’OMS en 2003, les violences faites aux femmes sont des sujets récurrents au sein de la société guinéenne. Près de 60% soient six femmes sur dix, subissent des violences de tous genres et les plus fréquentes sont les violences physiques et sexuelles.
AGP