Dans la nuit du mercredi14 au jeudi 15 octobre 2020, un présumé bandit a été mis aux arrêts en pleine opération de vol dans une mosquée située au secteur N’djolou Dantary, quartier tata2 à la rentrée de la commune urbaine de Labé. Selon les témoins qui se sont prêtés au micro de notre correspondant régional, c’est à 3h du matin qu’il a été interpellé au sommet de la maison de culte par trois citoyens alors qu’il tentait de faire descendre le panneau solaire qu’il avait fini de désinstaller.
« C’est à 3heures du matin que j’ai entendu des coups dans la cour de la mosquée. Comme j’ai compris que les sons étaient tros fort. Je me suis dis de prendre une épée pour aller voir ce qu’il y avait. Dès que je suis entré, les coups se sont arrêtés. J’ai fais le tour de la mosquée sans apercevoir une personne. Après que je suis revenu me coucher, les coups ont repris. J’ai appelé deux voisins pour aller voir ensemble. Dès notre arrivé, celui qui était en bas pour servir de sentinelle a pris la fuite. Nous avons pointé la torche en haut et avons vu le panneau désinstallé déjà. A travers l’échelle que nous avons apportée, je suis monté et je l’ai vu coucher. En premier lieu il nous a dit que c’est là-bas qu’il a l’habitude de se coucher parce qu’il est sans domicile et sans parent », témoigne Mamadou Saidou Diallo.
Poursuivant, il a accusé les jeunes des autres quartiers de ternir l’image de leur secteur.
« Comme on était trois, nous l’avons attaché après l’avoir fait descendre. Ça n’a pas été facile. D’autres jeunes disaient de le bruler vif. Mais les sages et le chef de secteur, nous ont priés de le transporter à la police. Et c’est ce qui fut fait à 5h30’’ dans le véhicule de notre imam. Nous avons en même temps amené le panneau qui coute plusieurs millions comme preuve. Depuis que ce parc de camions benne est installé ici, il y’a trop de banditisme dans notre secteur. C’est là-bas que les bandits se cachent pour faire des opérations. Il y’a eu cinq bandits arrêtés een une semaine dans notre secteur. Ils quittent les autres quartiers pour venir ici et on dit que ce sont nos jeunes. C’est dangereux » conclut-il au micro de notre correspondant régional.
Dans le sac du malfrat, des gris-gris parfois en liquide s’y trouvaient.
AGP