L’ONG filles et femmes leaders a organisé ce mardi 13 octobre 2020, une rencontre avec la société civile ‘’CONASOC’’ à Conakry en présence de la porte-parole du club filles et femmes leaders, Halimatou Baldé et le président de la CONASOC, El hadj Mamady Keïta. L’objectif, faire impliquer la société civile dans la sensibilisation des conducteurs de taxi-moto afin de mettre fin à des accidents risque à danger.
Exprimant, le président de la CONASOC, El hadj Mamady Keïta a dit qu’aujourd’hui, les motos taxis sont indispensables à nos activités mais, en même temps les taxis motos font des dégâts et ils continuent à faire beaucoup de dégâts. « Donc, l’implication effective de la CONASOC c’est très simple à partir du moment où nous sommes convaincus que des messages dont qu’elles sont porteurs qui concerne toute la société guinéenne. Notre travaille, c’est de faire de façon générale la sensibilisation au niveau des conducteurs des mototaxis. Donc, elles peuvent compter sur nous, on va être les messagers pour expliquer à tout le monde, et accompagner ces jeunes filles pour qu’un jour une solution totale soit trouvée ».
De son côté, la porte-parole du club filles et femmes leaders, Halimatou baldé a affirmé : ‹‹ Nous sommes là aujourd’hui dans le cadre d’un plaidoyer. C’est un plaidoyer qui bénéficie de l’appui technique et financier du PNUD, UNFPA et OIM, pour inviter les acteurs politiques, les partis politiques, les taxis motard eux même et la société civile sur les dangers liés à l’instrumentalisation des conducteurs de taxis motos. Nous savons cette corporation les gens ne cessent d’instrumentaliser à des fins qui ne favorise pas la population. Nous sommes là d’amener la société civile à mener des actions, des démarches pour que nous puissions sensibiliser conscientiser la corporation pour mettre fin à cette instrumentalisation ».
Plus loin, elle a mentionné qu’ « Hier nous étions avec le syndicat des taxis motos, nous avions eu à échanger sur tous ces sujets pour qu’ils puissent être des agents porteurs des messages de paix pour qu’ils puissent servir la population dans le bon sens, pour qu’ils puissent refuser toutes instrumentalisations qui visent à faire des actes de violences quel que soit la nature. La société civile étant des gens qui sont l’interface des citoyens ordinaires et l’Etat, les inviter à aller vers la corporation pour éviter que les taxis motos soient des vecteurs de la violence ».
A rappeler que c’est un projet d’appui du système des Nations-Unies PNUD sur le financement des fonds de consolidation de la paix.
Aboubacar Sylla