C’est un feuilleton qui a commencé depuis la première sortie médiatique jeudi dernier d’un groupe de jeunes leaders membre du Front dit-il pour dénoncer la gestion ‘’opaque’’ de leur Mouvement par le Coordinateur Abdourahamane Sano et toute l’équipe dirigeante du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC).
Ce mercredi 10 juin, un des leaders de ce groupe Ibrahima Keita, coordinateur de la troisième dynamique et évidement membre du FNDC est revenu à la charge d’un responsable de l’équipe de Monsieur Sano.
Selon Ibrahima Keita (KaouLopppet), quand un responsable fait une communication cohérente et sans ambigüité, il s’assume pour que le débat puisse s’installer. En plus, poursuit-il, nous avons en aucun cas parlé de détournements. « J’ai apporté une précision mais c’est ridicule quand des jeunes sont dans les prisons et ont à peine à manger, de venir dire que notre objectif c’est 100 000 USD. Pour rappel, ceux qui ont débloqué l’argent n’ont pas contribué pour faire plaisir à un responsable. C’est pour les besoins de la lutte. Les 42 jeunes qui sont à Kankan, ne mangent pas à leurs faims, il y a combien de jeunes blessés? Comme tout va bien chez eux, il faut continuer à demander à des citoyens de contribuer pour atteindre leurs objectifs. Où est le rapport financier à part la question de la cagnotte? », s’interroge Monsieur Keita.
Par la suite, ce membre du FNDC a ajouté que leurs revendications ne sont financières. ‘’C’est une question de gouvernance de la structure, de fonctionnement et de prise de décision.» Et, a rappelé que : « M.Sano a effectivement usé de tous ces moyens pour empêcher notre communication en cherchant à influencer ceux de la maison de la presse. C’est dans ce cadre que le premier point de presse a été ajourné pour le jeudi. En fait, c’est lui et son petit clan qui délivrent la carte d’identité du FNDC…
Qu’ils se ressaisissent pour que le débat se tienne, mais leurs projets de dictature au sein de la société civile ne passeront pas. En plus, je reste et demeure membre du FNDC et me battrais toujours pour un Etat de droit», a conclu notre interlocuteur.
Oumar Baillo Diallo pour Africavision7.com