La Guinée équatoriale rejoint le Burundi dans la ligue des pays qui ont demandé aux représentants de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de quitter leur territoire.
L’AFP qui rapporte l’information cite un document du ministère des Affaires étrangères et une source de l’agence de santé des Nations Unies. La décision de chasser ce représentant est lié aux statistiques COVID-19 qui auraient été falsifiées.
La représentante Triphonie Nkurunziza est accusée de «falsifier» le décompte des cas de coronavirus dans le pays. Elle reste cependant à Malabo pour le moment car il n’y a pas de vol aller.
“Nous n’avons pas de problème avec l’OMS, nous avons un problème avec la représentante de l’OMS à Malabo”, a déclaré le Premier ministre Pascual Obama Asue au Sénat à la fin de la semaine dernière.
L’AFP cite une source au bureau des Nations Unies à Malabo, la capitale, qui aurait déclaré: “Le gouvernement lui a demandé de partir, nous avons reçu un document – elle est accusée d’avoir falsifié des chiffres COVID-19”.
Cas confirmés = 1306
Décès = 12
Guéris = 200
Cas actifs = 1 094
À la mi-mai 2020, le Burundi a limogé le plus haut fonctionnaire de l’Organisation mondiale de la santé dans le pays quelques jours avant l’élection présidentielle du 22 mai et après que l’OMS ait fait part de ses préoccupations concernant les rassemblements politiques surpeuplés.
Une lettre du ministère des Affaires étrangères vue par l’Associated Press indique que le représentant de l’OMS au Burundi, Walter Kazadi Mulombo, a été déclaré persona non grata et doit quitter la nation est-africaine. La lettre a également limogé trois experts de l’OMS.
Afrikmag