Plus rien ne va au Nigeria où la secte islamiste Boko Haram aurait fait fuir au moins 300 soldats qui se seraient réfugiés au Niger voisin.
L’armée nigérienne ne sait plus à quel saint de vouer face à aux attaques de la nébuleuse Boko Haram. La secte islamiste a attaqué la ville de Malam Fatori, dans l’Etat de Borno. Cette localité serait tombée aux mains de Boko Haram après 72 heures d’âpres combats.
Les combats ont éclaté jeudi, à Malam Fatori, et ont été d’une rare violence, poussant des milliers d’habitants à traverser la Komadougou, la rivière qui fait office de frontière avec le Niger. La plupart des civils sont arrivés dans la ville nigérienne de Bosso, à 2 kilomètres des combats, indique RFI. Selon le préfet de la localité, « depuis 72 heures, nous sommes surchargés (…). Il y a des gens partout dans la rue, ils n’ont nulle part où aller ».
Mais les civils nigérians ne sont pas les seuls à avoir vidé les lieux. Les soldats nigérians, sévèrement malmenés, ont préféré prendre leurs jambes à leur coup. Le site français indique que plus de 300 militaires nigérians ont trouvé refuge au Niger voisin.
Les autorités nigériennes ont instauré un couvre-feu à partir de 19 heures, vendredi. Elles ont en outre fait venir des renforts dans le but de sécuriser la frontière. le Niger veut à tout prix éviter toute infiltration de combattants.
Afrikcom