Au Sénégal, un ministre peut répliquer à un chef d’Etat ou à un collectif de chefs d’Etat. C’est ce qu’a fait Abdoulaye Daouda Diallo, en marge de la cérémonie d’incinération de chanvre indien, hier vendredi à Ouakam, suite à l’injonction de la Cedeao de rouvrrir les frontières entre les pays membres. Ce, pour annoncer que « le chef de l’Etat (Macky Sall) était à ce sommet-là. Il va apprécier la situation en relation bien avec bien évidemment le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique et aussi le ministère de la Santé ».
Et c’est, « sur la base de ces appréciations », qu’ «il prendra une décision que nous appliquerons. S’il y a lieu d’ouvrir ces frontières parce qu’on a estimé qu’on commence à vaincre le mal, il n’y a pas de problème. Si on estime qu’il y a encore des difficultés apparentes à ce niveau, je pense que l’on continuera en tout cas de veiller à sécuriser nos populations ».
Le Sénégal est le premier pays à boucler ses frontières avec la Guinée pour cause de fièvre Ebola.
PressAfrik