L’Agence Mondiale Antidopage (AMA) a adopté lundi à l’unanimité une série de sanctions sans précédent contre la Russie. Le pays vient d’être exclu des grandes compétitions internationales pendant quatre ans pour cause de dopage. Les Russes ne seront donc pas au Mondial 2022 au Qatar.
Ce n’est pas une première pour le pays de Poutine. La Russie a déjà connu cette situation, comme on peut se le rappeler en 2018, avec les Jeux Olympiques (JO) de Pyeongchang. le drapeau russe sera banni des « Jeux olympiques et paralympiques d’été, et d’hiver, des Jeux olympiques de la jeunesse et de toute autre compétition multi-sport (Jeux européens…) ou de tout championnat du monde organisé sous l’égide des signataires du code mondial antidopage, dont font partie les fédérations internationales de sports olympiques », a annoncé l’AMA. Et ce, pendant quatre ans.
Pendant cette période de quatre ans, les sportifs russes ne seront admis dans ces compétitions que s’ils démontrent qu’ils n’ont rien à voir avec le système de dopage institutionnel mis en place dans le pays entre 2011 et 2015.
Les Jeux olympiques de la jeunesse 2020 débutent dans exactement un mois à Lausanne (9-22 janvier), mais ne sont pas concernés par ces sanctions en raison du «timing» de la recommandation, a précisé lundi l’AMA.
Si une compétition lui a déjà été attribuée pour la période concernée par la sanction, l’organisateur devra l’attribuer à un autre pays, «à moins qu’il ne soit impossible de le faire d’un point de vue juridique ou pratique». Une précision dont pourraient se saisir des fédérations peu favorables à revoir leur face.
Les sanctions incluent notamment Tokyo-2020 et Pékin-2022, ainsi que la Coupe du monde 2022 au Qatar. Pendant ces quatre ans, la Russie, grande terre d’accueil d’événements sportifs, ne pourra accueillir, ni candidater ou se voir attribuer l’organisation des événements cités plus haut.
Afrikmag