Le Premier ministre a procédé ce vendredi à la pose de la première pierre des travaux d’extension et d’achèvement de l’école nationale de la police et de la protection civile de Kagbelen.
Le coût de ce projet entièrement financé par le Budget National de Développement, s’élève à 95.112.685.877 GNF (quatre-vingt-quinze milliards cent douze millions six cent quatre-vingt-cinq mille huit cent soixante-dix-sept), pour une durée d’exécution de quinze (15) mois. Les travaux consistent pour l’essentiel, en l’achèvement de deux immeubles (R+1) de huit appartements chacun, complété par l’installation de fosses septiques appropriées, mais aussi le compartimentage du dortoir des élèves officiers, la construction d’un stand de tir et d’un parcours professionnel, la construction d’une piscine olympique et l’aménagement des aires de jeux, l’aménagement de la totalité de la cour en y prévoyant des espaces verts et la construction de 3.150 mètres de voies (2×2), complétées par un éclairage à l’énergie photovoltaïque.
Pour le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Damantang Albert Camara, les besoins en matière de formation sont immenses, c’est pourquoi il demeure convaincu que la formation continue est quasiment la panacée à une infinité de disfonctionnement et de dérèglements qui handicapent les activités et contribuent à ralentir, une marche que la situation sécuritaire requiert par ailleurs d’être rapide et ferme. Il annonce que dans quinze mois, lorsque la minute qui a présidé au bouclage de ce projet aura produit des effets, il ne fait aucun doute que Kagbelen entrera véritablement dans sa vitesse de croisière, offrant ainsi l’assurance à des milliers de fonctionnaires d’être arrachés des griffes de l’incompétence et de l’humiliation de ne pas servir à grand-chose dans le secteur qu’ils ont choisi pour exprimer leur reconnaissance à la nation guinéenne.
Prenant la parole, le Premier ministre a salué la réforme remarquable entreprise par le Président de la République au sein des forces de défense et de sécurité. Pour Dr Ibrahima Kassory Fofana, c’est une réforme qui redonne peu à peu confiance aux citoyens malgré les insuffisances.
Par ailleurs, le Premier ministre a affirmé aux policiers de ne pas avoir le sentiment d’être le parent pauvre du dispositif de sécurité et de défense du pays, car ils sont au premier rang en étant au contact des populations dont ils contribuent à la protection avec leurs biens.
C’est pourquoi, selon Dr Ibrahima Kassory Fofana, il est du devoir du Gouvernement de donner à son tour toute la priorité pour l’amélioration des conditions de travail et de la vie de la police. Pour ce faire, le Chef du Gouvernement a insisté sur la professionnalisation de la police à travers la formation ou le renforcement du capital humain pour que les attitudes comportementales, les approches et les interactions avec la société soient marquées par le professionnalisme et le respect des droits de l’homme essentiel dans une démocratie.