L’entreprise Piccini, chargée de la construction du stade d’Olembe à Yaoundé, a annoncé dans un communiqué, traduire en justice l’état camerounais au lendemain du dessaisissement du chantier.
A défaut d’une annulation de cette décision dans les 72 heures, Gruppo Piccini fera valoir ses droits et entamera les procédures pour protéger ses intérêts sur le plan national et international », a écrit Makonnen Asmaron, qui soupçonne une entente entre le ministre camerounais des Sports et l’entreprise engagée pour achever la construction du grand stade, destiné à abriter la finale de la CAN 2021.
« Il importe de noter que l’entreprise appelée à remplacer Piccini a été désignée bien avant la notification de la décision contestable de résiliation. Il s’agit de l’entreprise canadienne Magil expressément mentionnée dans ladite décision », fait remarquer le patron de Piccini qui se dit prêt à traduire l’Etat du Cameroun en justice. « Il est de notre juste et légitime devoir, de communiquer que cette décision du ministre des Sports et de l’Education Physique est un acte administratif susceptible de tout recours approprié. »
Le 29 novembre, le ministère des Sports et de l’Education physique a porté à la connaissance de l’opinion publique qu’il « procède à la résiliation du contrat » passé avec l’entreprise italienne, soulignant que la résiliation est « décidée suite au constat de l’impossibilité pour Piccini de livrer l’infrastructure dans les délais requis ».
Selon Orange Football Club, le Cameroun court contre la montre. En effet, la Confédération Africaine de Football (CAF) a donné six mois au pays des Lions Indomptables pour livrer les chantiers consignés dans le cahier de charge de la CAN 2021.
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