Comme d’habitude ces derniers temps, après une manifestation, marche politique et autres mouvements, l’Observatoire citoyen de la gouvernance et de la redevabilité (OCGR) fait le bilan à travers ses observateurs locaux déployés sur le terrain. Objectifs veiller au bon déroulement de la manifestation, prévenir et documenter toute forme de violence et s’assurer du respect des droits humains. Pour ce jeudi, 31 octobre, c’était l’accueil du président Alpha Condé.
Décrivant la scène, à travers un rapport qu’il a qualifié de succinct, le Coordinateur de l’OCGR, Ange Gabriel HABA a indiqué que les manifestants ont mis cette occasion à profit pour exprimer leur volonté en faveur d’une nouvelle constitution. Notamment avec des slogans, ‘’ oui à une nouvelle Constitution ; allons au référendum ; alamanè ; le peuple de Guinée dit merci au président ; les urnes pas les rues ‘’.
Parlant des constats, M. Haba de citer, l’utilisation des véhicules administratifs ; la présence de quelques mineurs ; de certains représentants des Départements ministériels et d’autres services publics; la présence des militants du RPG venant de l’intérieur ; de quelques élèves. Et plus loin, le Coordinateur dit regretter un cas d’accident grave à Madian SIG dans la commune de Matam où deux motards sont entrés en collision dont un est resté dans un état critique; d’autres accidents moins graves qui ont fait 09 cas de blessures légères ; les interpellations de 4 observateurs interpellés mais libérés après plusieurs heures de détention. « L’OLGR sa salue le caractère pacifique de la manifestation, condamne l’interpellation de certains observateurs, regrette les cas de blessures ».
Pour conclure, l’Observatoire Citoyen de la Gouvernance et de la redevabilité par la voix de son Coordinateur, Gabriel Haba, préoccupé par la situation sociopolitique qui prévaut dans le pays caractérisée par des tensions, des discours violents et des messages haineux sur les réseaux sociaux ; s’engage désormais à faire le monitoring des discours et déclaration incitatifs à la haine et la violence.
Oumar Bowal Diallo