Le système éducatif se dégrade d’année en année, car les niveaux des apprenants laissent à désirer et les nombreux échecs aux examens en sont le témoignage.
En effet, pour donner d’excellents résultats, il faut des méthodes qui peuvent pousser nos élèves à apprendre avec sérieux, il serait même idéal d’instaurer les cours de d’orthographe, de vocabulaire et de grammaire au lycée pour rehausser leurs niveaux, car l’enseignement de la littérature n’est pas seulement suffisant pour donner aux apprenants une orthographe correcte.
Donc, les grands efforts restent à déployer au niveau de l’école guinéenne, les cadres en charge du système éducatif doivent prendre des mesures qui s’imposent, car on ne peut pas parler de l’émergence d’un peuple sans parler au préalable de l’éducation, c’est la base de la réussite d’une nation, c’est pourquoi nos jeunes battent de l’aile dans la recherche de l’emploi puisqu’ils n’ont pas des compétences requises qui peuvent leur permettre d’avoir un emploi à cause de la bassesse de leurs niveaux académiques.
En outre, il y’a aussi des pratiques qui sont devenues coutumières pendant les examens chez nous qu’il faut bannir, il y’a des enseignants qui se rendent dans les centres des examens pour traiter les sujets pour les candidats du baccalauréat comme ce fut le cas de cette année 2019 et ces enseignants sont en contacts avec les surveillants qui sont à l’intérieur des salles d’examen, les candidats font une collecte des sommes d’argent importantes pour tous les enseignants et pour chaque épreuve.
Ces soient – disant enseignants où veulent- ils amener l’enseignement guinéen ?
Analyse d’Ismaël Coumbassa, gestionnaire en ressources humaines