La Coupe d’Afrique des Nations en Egypte a eu beaucoup de surprises. Des équipes favorites aux moins favorites, toutes sont passées. L’Algérie a été sacrée championne de cette compétition. Au lendemain de cette compétition, les départs des entraîneurs se sont succédé. Sur les 24, 13 sont partis d’eux-mêmes ou ont été remerciés.
Alain Giresse (Tunisie)
Le français qui a réussi à hisser les aigles de Carthage en demi-finale a été remercié ou du moins, a terminé son contrat de sélectionneur « d’un commun accord », depuis le 23 août 2019. Entraîneur de la Tunisie depuis huit mois, Alain Giresse était le dixième sur la liste à se glisser sur le banc de technicien.
Srdjan Vasijevic (Angola)
La Fédération angolaise de football et le Serbe ont également décidé de se séparer d’un « commun accord » en mi-août. Il a été nommé sélectionneur en décembre 2017, et il est parvenu à qualifier l’Angola à la CAN-2019. Malheureusement, les Palancas Negras n’ont pas pu être qualifié pour les 8emes de finale.
Sébastien Migne (Kenya)
Le Français avait pris la tête des “Harambee Stars” en mai 2018 et était parvenu à les qualifier pour leur première Coupe d’Afrique des nations en quinze ans. Cependant, ses joueurs ont été éliminés dès les phases de groupes, où se trouvaient toutefois les deux finalistes de l’épreuve, l’Algérie et le Sénégal.
Ricardo Manneti (Namibie)
Au poste depuis 5ans, le contrat de Ricardo Manneti arrivait à expiration et la fédération namibienne n’a pas fait d’offre pour le renouveler après les trois défaites subies par les Warriors en phase de poules de la CAN 2019. Il a été remplacé par son assistant Bobby Samaria.
Florent Ibengue (RD Congo)
Après quatre années passées à la tête des Léopards, Florent Ibengue a quitté son poste le 7 août 2019. Malgré un parcours satisfaisant en poule, son équipe a été battu en huitième de finale par les malgaches qui jouaient la CAN pour la première fois.
Javier Aguirre (Egypte)
Au lendemain de l’élimination de l’Egypte en huitièmes de finale, le sélectionneur mexicain Javier Aguirre a été évincé, lui et son staff technique.
Hervé Renard (Maroc)
L’homme à la chemise blanche, a rendu sa démission au lendemain de la CAN. Ce double champion d’Afrique (Zambie 2012 et Côte d’Ivoire 2015), n’a pas réussi à hisser son équipe à la finale (qui a été éliminé aux huitièmes de finale. Deux jours après la compétition, le technicien français a annoncé qu’il quittait son poste de sélectionneur, pour un autre continent. Debut août Hervé Renard annonçait son nouveau contrat en Arabie Saoudite.
Clerence Seedorf (Cameroun)
Le coach des lions a été limogé lui et son adjoint Patrick Kluivert, entre la finale et la demi-finale de la CAN. Les tenant en titre en Egypte, son équipe a été éliminée lors des huitièmes par le Nigeria.
Sébastien Desabre (Ouganda)
Parti d’un « commun accord » dans le courant du mois de juillet, le sélectionneur de l’Ouganda a conduit l’équipe aux portes des huitièmes de finale. Il s’est vu confier le Pyramide FC au lendemain de la fin de son contrat.
Stuart Baxter (Afrique du Sud)
L’entraîneur Ecossais a un bilan plus que mitigé à la tête des Bafana-bafana, avec trois défaites pour deux victoires lors de la Can. Son équipe a été qualifiée miraculeusement au quart de finale.
Emmanuel Amuneke (Tanzanie)
Le Nigérian, qui a réussi à emmener les tanzaniens jusqu’en phase finale de Can après 39ans, a vu son contrat mis à terme par les instances nationales courant juillet. Avec pour bilan trois défaites en poules et un bilan général de deux victoires, deux nuls et six défaites depuis sa prise de fonctions.
Paul Put (Guinée)
Le technicien belge, qui a été éliminé lors des huitièmes de finale, a été destitué de son poste par le président de la Fédération guinéenne, Mamadou Antonio Souaré pour « insuffisance de résultats », mais aussi « l’élimination consécutive à un climat de méfiance créé et entretenu par le coach entre les joueurs et le staff technique », a indiqué le communiqué publié par l’instance en mi-juillet.
Sunday Chidzambwa (Zimbabwe)
Au lendemain de l’élimination de son équipe, Sunday Chidzambwa a rendu sa démission qui a été accepté avec effet immédiat. Nommé à la tête du Zimbabwe depuis 2017, Le selectionneur a fait le service minimum en qualifiant les Guerriers pour la phase finale. Mais son parcours n’a pas franchement plaidé en sa faveur.