Le Maroc ne bouge pas d’un iota sa décision de reporter la Coupe d’Afrique des Nations de football. La délégation du Royaume Chérifien qui a effectué le déplacement au Cameroun pour défendre le dossier devant la Confédération Africaine de Football ( CAF )a expliqué d’avantage les raisons qui ont poussé le gouvernement à prendre cette décision d’organiser la Coupe d’Afrique en juin prochain au lieu de janvier.
Les raisons de la délégation marocaine
Les risques épidémiologiques liés au virus Ebola ont été brandi. Alors qu’une réunion au sommet doit se tenir le 2 et le 3 novembre en marge de la finale retour de la Ligue des champions entre l’ES Sétif et l’AS Vita Club, cette entrevue en comité restreint était censée dessiner les contours de la rencontre finale. La délégation est notamment composée du ministre des Sports marocain Mohamed Ouzzine, du président de la fédération de football Fouzi Lekjaa et du directeur du service d’épidémiologie au ministère de la Santé.
Une situation atténuante ?
Si il vrai qu’une réunion va se tenir les 2 et 3 novembre, la CAF ne semble pas fléchir sur un report de la compétition. La délégation de l’instance de football africain évoquerait un scénario qui n’est pas encore réalisé. Aucun pays touché par le virus Ebola n’est pas qualifié. Cette application n’est pas encore vérifiée, puisque la Guinée est en course dans le groupe E.
Les deux parties pourraient trouver un terrain d’attente. En se focalisant sur le mois de juin, où les championnats européens prendront fin. Car la concrétisation de cette option passe, inévitablement, par l’accord des puissants clubs européens qui emploient les joueurs africains sans qui la CAN n’aurait aucune valeur.
ATS