C’est sous le signe d’un certain renouveau que la Guinée compte célébrer la fête internationale des femmes de cette année. Pour annoncer les couleurs de la célébration de cette année, la ministre de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance, a animé ce vendredi un point de presse relatif à la campagne de communication relative justement à la célébration du 08 mars.
Au niveau international, la fête du 8 mars de cette année sera célébrée autour du thème : « Penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement». À ce thème central, se greffe celui de la 63ème session de la Commission des Nations unies sur la condition de la femme. Quant au niveau national, l’accent sera mis sur l’autonomisation des femmes à travers la thématique : « Autonomisation des femmes en lien avec le développement durable : Bilan de 2010 à nos jours ».
D’entrée de jeu, la ministre Diaby Sylla Mariama a d’abord rappelé la genèse de la célébration de cette fête à l’échelle internationale avant de mentionner que cette journée est une occasion de mobiliser en faveur des droits des femmes et leur participation à la vie politique et économique. Elle permet également aux États d’évaluer les différents engagements auxquels ils souscrivent en faveur de l’émancipation féminine précise-t-elle.
Pour la ministre de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance, les Nations unies proposent de réfléchir aux moyens innovants permettant de faire progresser l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, notamment dans les domaines des systèmes de protection sociale, accès aux services publics et aux infrastructures durables au service de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles.
Selon, Diaby Sylla Mariama, au regard des besoins les actions en cours ne suffiront pas pour l’instauration d’une planète 50-50 d’ici 2030. Face à cette situation, le département en charge de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance se tourne vers des approches novatrices, capables de rompre avec le statu quo, pour éliminer les obstacles structurels et faire en sorte qu’en Guinée aucune femme ni aucune fille ne soit laissée de côté explique-t-elle.
Poursuivant, la ministre dira que la réalisation des ambitieux objectifs de développement durable (ODD), exige des changements transformateurs, des approches intégrées et de nouvelles solutions, en particulier lorsqu’il est question de la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation de toutes les femmes et les filles.
La CCG