Si des footballeurs africains comme Djibril Cissé, ou Zinedine Zidane ont pu se trouver une place en équipe de France après avoir choisi leur pays d’accueil ou de naissance au détriment de leurs pays d’origine, ce n’est pas le cas pour bien d’autres. Ces derniers pourraient regretter leur choix s’il ne reviennent pas très vite à la raison.
Bouna Sarr
Le latéral droit de l’Olympique de Marseille a refusé la sélection sénégalaise en vue de la coupe du monde 2018, espérant une place chez les bleus de France. Malheureusement, il n’aura pas cette chance, et ne participera pas au mondial en Russie. Lui qui a pris la décision ferme et définitive de jouer pour l’équipe de France, pourrait regretter son choix, car les champions du monde en titre ne manquent pas de talent à ce poste, Benjamin Pavard, et Djibril Sidibé notamment. Comme lui, plusieurs joueurs africains qui ont renié leurs pays d’origine se retrouvent dans cette situation qui pourrait définitivement noyer la moindre chance qu’ils ont d’évoluer dans une sélection.
Munir El Haddadi
Il compte déjà une sélection avec l’Espagne. Mais la nouvelle recrue du FC Seville en provenance du Barça, a voulu rejoindre les lions de l’Atlas du Maroc en vue de disputer le mondial 2018. Il a vu sa demande rejeter d’Abord par la FIFA, et ensuite par le tribunal arbitral du sport. Munir El Haddadi ne peut donc plus jouer avec le Maroc où ses chances sont plus grandes, non plus avec l’Epagne, où il est en concurrence avec Morata, Iago Aspas et Diego Costa. Son premier et unique match avec la Roja date de septembre 2014, victoire 5-1 de l’Espagne sur la Macédoine.
Alassane Pléa
L’attaquant d’origine malienne pourra t-il se trouver une place, même de remplaçant sur le front de l’attaque de l’équipe de France? Rien n’est moins sûr. Pourtant, il a fait le choix de jouer pour l’équipe de France au détriment de celle du Mali. Sa sélection contre l’Uruguay en amical récemment risque d’être le seul match de sa carrière. Ce n’est pourtant pas le talent qui lui fait défaut.
Il est peut-être temps que l’on se penche sérieusement sur la question, au risque de voir encore plus de joueurs africains hypothéquer leurs carrières.
Afrikmag