Le Rwandais Paul Kagame a cédé son siège de président en exercice de l’Union africaine (UA) à son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, lors de la session d’ouverture du 32e sommet à Addis-Abeba. L’Afrique du Sud a été désignée pour lui succéder en 2020.
Abdel Fattah al-Sissi est désormais président en exercice de l’Union africaine (UA). Au cours de la session d’ouverture de son 32e sommet à Addis-Abeba, son prédécesseur, Paul Kagame, lui a cédé son fauteuil après une année où il aura bousculé l’institution panafricaine.
Lors de son premier discours, l’Égyptien a dévoilé les trois « piliers » de sa présidence : le développement des infrastructures, l’accélération de l’entrée en vigueur de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC) et la création d’emplois pour la jeunesse du continent. Il a aussi insisté sur la lutte contre le terrorisme et la reconstruction des sociétés post-conflit.
Chapter 1. Ramaphosa à la présidence tournante
Cette session a aussi été l’occasion de dévoiler l’identité de la présidence suivante, en 2020. Il s’agira de l’Afrique du Sud, et donc de son président Cyril Ramaphosa, s’il est confirmé à son poste lors des élections générales qui doivent se tenir cette année.
Pretoria s’est imposée, au détriment de l’Eswatini (nouveau nom du Swaziland), qui était candidat à ce poste qui devait revenir à l’Afrique australe. Mbabane devrait toutefois obtenir un lot de consolation, en accueillant les ministres des Affaires étrangères du continent mi-2020 à l’occasion d’un conseil exécutif, les traditionnels sommets de milieu d’année ayant été supprimés dans le cadre de la réforme de l’UA.
Source:JeuneAfrique