Le président LREM de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, a dénoncé vendredi 8 février au soir une tentative d’incendie « volontaire » à son domicile privé dans le Finistère, « un acte grave » pour lequel il a porté plainte.
« Alors que le président de l’Assemblée nationale assistait ce jour à Rennes, aux côtés du Premier ministre, à la signature du pacte d’accessibilité et du contrat d’action publique pour la région Bretagne, un voisin constatait que son domicile situé à Motreff, dans sa circonscription du Finistère, avait fait l’objet d’un incendie volontaire », a indiqué un communiqué de l’Assemblée nationale.
« La gendarmerie nationale ayant découvert sur place une couverture, un résidu de pneumatique, et une torche artisanale imbibée de carburant, l’origine criminelle ne semble pas faire de doute », ajoute le communiqué, précisant que « le président de l’Assemblée nationale, qui a déposé plainte, tient à dénoncer cet acte grave ».
« Rien ne justifie les intimidations, rien ne justifie les violences et les dégradations », a tweeté M. Ferrand en postant deux photos sur lesquelles on peut notamment voir une porte incendiée.
« Honte à ceux qui commettent de tels actes. Et soutien amical au Président de l’Assemblée nationale et à sa famille », a réagi le Premier ministre Edouard Philippe.
« Total soutien à mon ami Richard Ferrand suite à l’acte odieux commis à son domicile. Ceux qui intimident, menacent, agressent, vandalisent, brûlent, n’auront jamais le dernier mot en démocratie. Jamais. Nous sommes la République et nous les combattrons sans relâche », a également déclaré le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux.
« Tout mon soutien » à Richard Ferrand, a commenté Sébastien Lecornu, ministre chargé des Collectivités territoriales et coanimateur du grand débat national destiné à répondre à la crise des « gilets jaunes ».
« Tout mon soutien » à Richard Ferrand, a commenté Sébastien Lecornu, ministre chargé des Collectivités territoriales et coanimateur du grand débat national destiné à répondre à la crise des « gilets jaunes ».
Plusieurs domiciles et permanences d’élus de la majorité présidentielle ont été dégradés depuis le début du mouvement des « gilets jaunes » et certains d’entre eux ont fait l’objet de menaces, sur les réseaux sociaux, mais aussi près de leurs domiciles.
Richard Ferrand avait déclaré début janvier que ces « manœuvres d’intimidation n’avaient pas leur place en démocratie » en apportant son soutien à plusieurs députés visés.
(Avec AFP)