Le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, a accusé vendredi les pays occidentaux d’avoir soutenu les violentes manifestations qui ont secoué le pays le mois dernier après la hausse considérable des prix du carburant.
Au moins 12 personnes ont été tuées et des centaines d’autres blessés à la suite d’une opération conjointe de répression policière et militaire contre les manifestants.
La police a arrêté plus de 1 100 personnes, y compris des législateurs de l’opposition, des syndicalistes et même des enfants dans le cadre de la répression, qui a été critiquée par les États-Unis, l’Union européenne et la Grande-Bretagne et les groupes de défense des droits.
« Nous regrettons les pertes en vies humaines, mais nous devions protéger les biens ainsi que les autres citoyens qui n’ont pas participé aux manifestations », a déclaré M. Mnangagwa cité par Newsday Independent.
« Nous avons dit aux pays occidentaux qu’ils ne peuvent pas venir nous faire part d’inquiétudes en étant ceux qui ont soutenu la violence », a-t-il ajouté.
Les autorités accusent le principal parti d’opposition, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), et les organisations non gouvernementales, d’être à l’origine de cette violence.
Depuis son ascension au pouvoir en 2017, Emmerson Mnangagwa a promis de relancer le pays, jusque-là en vain.
Source:Afrikmag.com