La maison des écrivains de Guinée (MEG) située dans le quartier Taouyah commune de Ratoma a servi de cadre samedi 17 novembre 2018 à la présentation officielle au public du 13ème roman de Nadine Bari écrivain Franco Guinéenne qui excelle dans l’humanitaire depuis la disparition de son mari Abdoulaye Barry sous le régime Sékou Touré.
Dans ce livre de 163 pages qu’elle a intitulé ‘‘le cri de la Mangouste ’’l’auteur montre en filigrane toutes les pistes et attitudes que les guinéens devaient avoir face à l’envahissement de la guinée par des chinois et autres nationalités en quête de matières premières qui se font très rare ailleurs actuellement surtout en Australie. Plus loin elle s’est interrogée sur le sort des deux communautés guinéennes qui dérangent toutes les autres en les éloignant de l’essentiel (le transfert quotidien des terres rouges guinéens vers l’extérieur).
Face aux questions des medias et des écrivains présents, la romancière a expliqué le caractère naturel de la Mangouste, un animal qui émet des cris en voyant venir un malheur. Nadine Bari a émis son inquiétude par rapport à l’avenir de la guinée où chacun fait la cour aux Européens et aux Asiatiques à cause de leur Argent au détriment du sol et du sous-sol de la guinée, Une Guinée qui ne fait que déménagée depuis l’arrivée au pouvoir en guinée le 3ème régime ajoutera-t-elle avant de noter, la contribution remarquable de ses homologues invités et celles du Directeur général de l’harmattan Guinée Sansy Kaba Diakité et l’actuel Président des écrivains de Guinée Facely 2 Mara. Ces deux personnalités ont exhorté les medias à aider l’auteur et les points de lecture à faire connaitre l’œuvre aux Guinéens.
Un ouvrage de 20 chapitres est quasiment intéressant pour les guinéens qui doivent voir le livre sous l’angle d’une exhortation à une prise profonde de conscience. Apprend-on.
Mohaned cheick