Notre pays est plein des ressources humaines qui dans les années antérieures tenait le record en matière du système éducatif dans la sous-région.
En effet, notre système éducatif étant dégradé, il est vraiment question de trouver maintenant les mesures de correction qui s’imposent afin de rendre performant notre système éducatif, car on ne peut pas parler de l’innovation d’un peuple sans parler au préalable de l’éducation.
C’est avec amertume que je constate qu’au secondaire il y a des élèves ayant des problèmes de lecture et d’écriture parce que tout est raté au départ, car les instituteurs n’apprennent pas bien les enfants les leçons écrites au primaire, que ceux-ci savent lire, écrire ou pas, ce n’est pas leurs problèmes, l’essentiel qu’ils aperçoivent seulement leurs salaires à la fin du mois, ils les font seulement recopier les leçons et d’autres ont un problème de niveau franchement parlant puisque si on prend cent, les soixante sont médiocres et cela répercute sur le niveau académique des enfants.
Par voie de conséquence, la vraie question de la reforme débute là puisque si l’enseignant n’est pas bien formé, quel serait alors le sort de l’apprenant ?
L’enseignement, c’est comme quand on veut construire une maison, on ne peut pas le faire sans le sous bassement, c’est pareil avec l’enseignement, car tous ceux qui se trouvent dans nos institutions d’enseignement supérieur, la plupart vient avec un faible niveau, c’est pourquoi nos jeunes battent de l’aile en matière d’insertion professionnelle parce qu’ils sortent du système sans qualification.
Donc, l’Etat doit penser à l’enseignant du point de vue formation à la fois rémunération puisque les vraies questions de développement commencent là, puis instaurer les cours de grammaire et de vocabulaire au lycée, créer les clubs littéraires et les bibliothèques et enfin le recrutement des professeurs susceptibles de bien former est nécessaire voire indispensable, sinon on va continuer de former des faiblards d’année en année.
ISMAEL NOUR DEEN COUMBASSA