Après le naufrage de la pirogue transportant les 61 passagers survenu le week-end dernier à Forécariah, la direction de l’agence nationale de la navigation maritime a fait un communiqué concernant cette tragédie. A la date du 13 octobre, le bilan est de 18 morts et 25 portés disparus.
C’est une pirogue longue de 18m avec 2 mètres de largeur qui a chaviré au large de Konta sous préfecture de Farmorya. L’embarcation était à destination de Benty pour le marché hebdomadaire avec à son bord 61 passagers. Peu après ce naufrage, la direction de l’agence nationale de navigation maritime exprime sot regret et pointe du doigt l’irresponsabilité des transporteurs et le non port des gilets de sauvetage. « C’est triste, au départ de Kakououlaye, il y’avait 13 personnes à bord mais au fur à mesure qu’il s’est éloigné de son port d’attache, il s’est permis de prendre des passagers en plus de 3tonnes de riz. Donc, la surcharge a augmenter le poids et i y a eu naufrage. En plus, les citoyens négligent le port des gilets de sauvetage, alors qu’ils en ont » s’est désolé Mohamed Camara de l’ANAM.
Aussitôt informées, la direction de l’ANAM et celle de la marine marchande se sont rendues sur les lieux pour s’enquérir des réalités et rencontrer les rescapés. Selon les premières informations à leur disposition, la surcharge de l’embarcation et la défaillance du moteur seraient à l’origine du drame. Ensemble, ils déplorent l’insoumission des transporteurs causant ainsi des pertes de vies des innocents. « C’est déplorable ce qui est arrivé à ces pauvres innocents. A la date d’hier, le bilan était de 18 morts, 18 rescapés et 25 personnes portés toujours disparus en mer » a annoncé le directeur de l’agence nationale de l’ANAM, Cécé Lamah.
A rappeler que lors de la distribution des gilets de sauvetages, la ville de Forécariah avait reçu 2mille gilets pour protéger la vie des insulaires et celle des transporteurs en haute mer. Pour le moment, des enquêtes sont en cours pour situer les vrais raisons de ce drame et la recherche des disparus elle aussi se poursuit.