Dans le but de donner une crédibilité à l’Institution Nationale Indépendante des Droits Humains (INIDH), l’institution a organisé ce vendredi 07 septembre 2018 à Conakry, la 2ème session plénière de la dite l’Institution.
L’événement a connu la présence de plusieurs personnalités dont les commissaires et le président de l’INIDH, Alia Diaby, le représentant du Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, Louis-Marie Bouaka ainsi d’autres personnalité.
Pour le représentant du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, Louis-Marie Bouaka la tenue de cette deuxième session plénière, a néanmoins rappelé l’urgence de hâter les pas. « Depuis le renouvellement du bureau, nous constatons que l’INIDH est en train d’assurer sa visibilité, cela va dans le sens du respect de la loi qui l’a créée et nous savons que les défis sont très immenses. Et l’INIDH devrait se mettre au travail pour pouvoir accomplir son mandat ».
Etant ancienne membre du bureau sortant, Mariama Ciré a noté ceci : « Dieu a voulu que les collègues renouvellent encore leur confiance sur moi, en me nommant rapporteur général de l’institution. Ce poste de rapporteur ne m’effraye pas, pour avoir fait plus de dix d’expérience comme coordinatrice d’une ONG. Donc, je suis habitué à faire des rapports d’activités et c’est ça le rôle de rapporteur général. C’est une fierté pour moi, parce que, je vais rendre service à une institution de ma nation, qui est la Guinée ».
Le président de l’INIDH, Alia Diaby a quant à lui précisé que les conditions de détention répondent aux normes régissant les conditions matérielles répondant à l’obligation de traiter les détenus avec dignité et humanité, si les règles minimales en matière de séparation des catégories de détenus et celles relatives aux locaux de détention sont respectées, il n’aurait pas de problème.
Aboubacar Sylla pour Africavision7.com