En vue des élections présidentielles, les chefs d’État sortants ou les opposants africains n’hésitent plus à s’offrir les services de cabinets d’influence américains.
Au Cameroun, à quelques mois du scrutin d’octobre, Philémon Yang, le Premier ministre, a renouvelé le 1er juillet, pour un an, le contrat du gouvernement avec le cabinet d’avocats Squire Patton Boggs, pour 400 000 dollars. Ce même contrat avait déjà été reconduit en 2004 et en 2011.
Robert S. Kapla, associé de ce cabinet, a démarché des membres du Congrès des États-Unis et suivi les initiatives du Département d’État en matière de lutte contre Boko Haram, menant une activité de veille et de conseil pour le compte des autorités camerounaises. Dans la course au palais d’Etoudi, l’opposant Akere Muna est conseillé sur les questions internationales par Joe Trippi (Vanguard).
De Tshisekedi à Condé en passant par Ping
En RD Congo, Félix Tshisekedi, qui espère succéder à Joseph Kabila en décembre, a fait appel, fin juillet, au cabinet Pamoja USA afin de convaincre l’administration Trump du bien-fondé de sa candidature (JA no 3005-3006).
JA