Les travailleurs et travailleuses syndiqués des secteurs, public et privé, se sont retrouvés mardi, 1er mai 2018, dans différents endroits de la Ville de Conakry, encadrés par leurs Centrales, pour commémorer le 132ème anniversaire de la Fête internationale du Travail dédié à leur cause, a suivi l’AGP.
Au Palais du peuple à Conakry, où se sont retrouvées dans la joie la Confédération Nationale des Travailleurs de Guinée (CNTG), l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG) et alliées, la cérémonie a été présidée par le premier ministre, chef du gouvernement, Mamady Youla.
Comme dans tous les pays, cette célébration de cette fête est une occasion pour les travailleuses et travailleurs du monde de se retrouver, poser le diagnostic pour une amélioration de leurs conditions de vie et de travail, ce à travers des cahiers de doléances qu’ils remettent à leurs gouvernements et patronats respectifs.
C’est dans cette optique que Richard Wilkinson de la Section syndicale de la commune de Kaloum a fait savoir, que les sentiments des travailleurs ne sont pas au beau fixe.
«Nous voudrions émerveiller, faire du bien à nos travailleurs, mais malheureusement les autorités communales ne réagissent pas à nos demandes. On a voulu faire défiler 100 personnes à cette fête, mais hélas, l’attente du syndicat n’a pas été satisfaite sur le plan financier, pour mieux accompagner les travailleurs. En franche vérité, nous ne sommes pas contents d’elles», a-t-il dénoncé.
Selon M. Wilkinson, le social n’est pas bien développer à la Mairie de Kaloum.
«Quand il y a décès, difficilement les autorités viennent au secours. Le syndicat sollicite que cela change, parce que les travailleurs ne peuvent être contents quand ils ne sont pas mis dans les meilleures conditions», a-t-il fait savoir.
«Il faut que les autorités communales pensent beaucoup aux travailleurs, car Kaloum doit donner l’exemple aux autres communes de la Guinée», a souhaité le syndicaliste.