La Gambie célébrait ce dimanche, 18 février, le 53e anniversaire de son indépendance. Comme à l’’accoutumée, une cérémonie s’est déroulée à Banjul, la capitale, avec une série de défilés dans l’enceinte du McCarthy Square. Dans son discours, le président gambien, Adama Barrow a annoncé un moratoire sur la peine de mort, un pas vers son abolition.
« Je saisirai cette occasion pour annoncer un moratoire sur l’usage de la peine de mort en Gambie, un premier pas vers son abolition », a déclaré Adama Barrow.
En Septembre dernier, le successeur de Yayah Jammeh avait annoncé devant la tribune des Nations unies, la ratification du traité sur l’abolition de la peine de mort.
« Nous avons gagné la guerre contre la dictature, mais c’était la partie la plus facile. Notre plus grand défi sera de maintenir la paix pour notre démocratie ».
« Les erreurs sont inévitables, mais nous les corrigerons au fur et à mesure qu’on essayera de parfaire la nouvelle Gambie », a rassuré le Président.
La peine de mort a été appliquée pour la dernière fois sous le régime de Jammeh en 2012, lorsque neuf soldats ont été exécutés par un peloton d’exécution.
D’autres pays francophones d’Afrique de l’Ouest tels que le Bénin, la République du Congo et la Guinée ont tous pris des mesures pour mettre fin à la peine de mort ces dernières années, mais les pays anglophones de la région sont à la traîne.
Les défenseurs des Droits de l’Homme espèrent que plus d’États suivront l’exemple de la Gambie.
Afrikmag/senelux