Il s’agit des ONG Guinéennes évoluant dans le domaine des mutilations génitales féminines(MGF) qui ont ouvert ce dit atelier ce samedi 11 Novembre 2017 à la maison des jeunes de Ratoma.
Pendant deux jours, ces activistes de la société civile vont œuvrer sur les thématiques adaptées en vue de pouvoir expliquer à la population les conséquences néfastes de cette pratique ancestrale.
Abdoul Sacko, coordinateur général du réseau Convergences des jeunes leaders pour la paix et la démocratie a tout d’abord rappelé l’objectif de l’atelier. « Il y’a de cela 7 mois, les ONG Guinéennes qui évoluent sur les questions de mutilations génitales féminines à travers l’implication de l’ambassade des États Unies et le Ministère de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance en collaboration avec une ONG américaine Vitale Voices se sont rendu à Dakar à un séminaire régional d’où l’Afrique de l’ouest était retrouvée pour débattre les de mutilations génitales féminines ».
« Et à la suite de cette conférence, il était question que nous mutualisons les efforts, aussi bien des personnes transfrontalières mais qu’on scinde nos différents pays, les activistes sur des questions de mutilations génitales féminines puisse coordonner leur action ensemble, collaborer pour avoir plus d’impact. Aujourd’hui, on dit que la Guinée à 96% de taux en termes d’excision, donc deuxième pays seulement après Somalie.
Alors il est question aujourd’hui de voir tout cela comment nous allons mutualiser et avoir plus d’impact pour que ce fléaux puisse trouver des remèdes. C’est dans ce cadre-là que notre réseau a piloté une synergie d’action entre les différentes organisations de la société civile à la pacification d’un entendu du Ministère de l’Action Sociale». Martelé-t-il
Concluant, il noté que le projet a des volets distinctifs. « Au jour d’aujourd’hui, ce projet a 4 volets. Le premier volet, c’est la formation des jeunes sur les questions de mutilations génitales féminines afin qu’on finit leur engagement et à utiliser leur générosité parce-que nous avons constaté que la plupart des changements qui ont eu lieu aujourd’hui, les mouvements sociaux-politiques tout est drainé en quelque sorte par les hommes. C’est pour ramener les jeunes à s’engager dans la lutte contre les mutilations génitales féminines.
Le deuxième volet, c’est un plaidoyer à l’endroit des patrons de médias pour que les médias aussi intègrent dans leur programme en quelque sorte les émissions qu’ils ont, qu’ils interpellent les personnes des MGF dans ce cadre-là.
L’autre volet c’est à l’endroit de la religion, c’est de produire un guide performant. Nous sommes aussi avec une association des Imams qui travaillent effectivement avec nous ».
Eugène Capi Balamou
622 298 802/655 437 268