Ce lundi 06 novembre 2017 à Conakry, le secrétaire général du ministère des Mines et de la Géologie, Sadou Nimaga a lancé les travaux du l’atelier de formation sur la formulation des projets de gestion durable des forêts. Cette rencontre est organisée par du Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts (MEEF) sous un financement du Forum des Nations Unies sur les Forêts.
Le but consiste à renforcer les capacités des cadres de l’administration en charge de l’Environnement des Eaux et Forêts et de la gestion durable des ressources naturelle.
Dans son adresse, le S/G du Ministère des Mines, Sadou Nimaga a souligné que la République de Guinée à l’instar de la plupart des pays en Afrique est confrontée à une dégradation accélérée de ses ressources forestières résultants des facteurs entropiques et naturelles. Et, ces ressources financières nécessaires pour inverser cette tendance sont aujourd’hui insuffisance. « Le Gouvernement guinéen apprécie la tenue dudit atelier qui vient satisfaire une préoccupation du Ministère de l’Environnement et les autorités à tous les niveaux. Notamment renforcer les capacités de structures techniques concernées pour une mobilisation efficiente des ressources financières adéquate afin de gérer efficacement les reliquats de nos forêts soustrait de la pression humaine », précise-t-il.
Pour renchérir, monsieur Sadou Nimaga,soutient que l’administration forestière doit saisir l’opportunité ainsi offerte pour s’approprier des outils techniques en formulation des projets et au programmes à soumettre aux mécanismes multilatérales de financement de la gestion durable des forêts telle que le fonds pour l’environnement mondial, le fonds d’adaptation et le fonds vert climat.
Dans le même ordre d’idées, le point focal des Nations Unies sur le forum, Keita Abraham Santigui a fait savoir que cet atelier de cinq (5) jours est financé à une hauteur de 70 milles dollars afin que les 30 participants soient mieux outillés en matière d’élaboration des projets de solutions ainsi que la gestion des forêts. « Pour obtenir un fonds au niveau des Nations Unies(UN), il faut avoir un projet bien monté. Et les UN ont limité les projets à la hauteur de 80 millions de dollars. Donc, ça veut dire que tout le monde doit prendre cela au sérieux », explique-t-il
Touré Ababacar