La Guinée fut indépendante, le jeudi 02 octobre 1958 sous les hospices du premier président, le feu Ahmed Sékou Touré, ce après avoir mené une lutte pacifique avec son condisciple N’kwamé Krumah du Ghana dont son pays s’autonomise en 1957, une année de référence, le guide Guinéen sur la même dynamique ce qui arrive, le 02 octobre 1958 à travers le slogan. « Nous préférons la liberté dans la pauvreté, à l’opulence dans l’esclavage ». Fin de citation, le pays se proclame libre en vue de se préserver des ordres que dicte le dominateur voir l’impérialiste colon qui n’est autre que la métropole c’est à dire l’hexagone.
Dans ce repère pris à la Guinée deux ans plus tard ,17 à 20 États Africains se libéraient de cette atrocité occidentale appelée les années « 1960 » ou années « 60“.
Ahmed Sekou Touré, après avoir été membre de la fédération de l’Afrique occidentale française (AOF).
Depuis 1904 et avoir obtenu une autonomie administrative relative en 1956, la Guinée rejette la proposition d’entrer au sein de la communauté française et subitement proclame son indépendance le 02 octobre 1958.
Le parti démocratique de Guinée (PDG-RDA) d’Ahmed Sékou Touré est au cœur de la marche vers l’indépendance qui s’accélère à partir de 1958 avec la proposition de nouvelle constitution présentée par le président français Charles Marie André de Gaulle.
Lors du référendum du 28 septembre 1958, les Guinéens sont les seuls à refuser et c’est dans une proportion de 95% (1 136 324 oui, contre 56 981 non), de joindre la communauté française. L’indépendance est alors proclamée le 02 octobre, entraînant une rupture des liens administratifs et financiers entre la Guinée et la France qui retire ses cadres et ses crédits.
Au cours des années qui suivent, la Guinée un territoire riche en ressources naturelles, se rapproche du Mali et du Ghana avec qui elle obtient également des crédits de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) et signe un traité d’amitié avec la Chine. Le PDG y est parti unique et Sékou Touré, ardent défenseur de l’indépendance, est élu président le 15 janvier 1961 par 99% des électeurs. Il restera jusqu’à sa mort, en 1984.
Le colonel Lansana Conté à-travers le CMRN le comité militaire de redressement national prend la tête du pays pour diriger la destinée, ainsi il instaura le pluralisme bien que son pouvoir était militarisé et donna la liberté d’expression aux Guinéens.
Après tant fatigué par la maladie du cancer, le Général président Lansana Conté mourra le 22 décembre 2008.
A la suite, on assiste à la révision de la constitution Guinéenne de 1990 par l’adoption et la promulgation d’une nouvelle forme le 10 mai 2010 par le conseil national de transition (CNT) dirigé le Général Sékouba Konaté.
Après la transition, le pays assiste à une élection dont le premier tour eu lieu le 27 juin 2010, et sélectionne 24 candidats.
Premier ministre, Cellou Dalein Diallo et l’opposant historique, Alpha Condé pour le second tour le 7 novembre 2010 et mène à l’élection d’Alpha Condé à la tête de la magistrature suprême.
Le premier président démocratiquement élu en Guinée instaure la démocratie, la liberté d’expression et de la presse.
Il décentralise la fête de l’indépendance dans les régions administratives dont Boké en 2012, N’zérékoré en 2013 et Mamou en 2014 (mais célébrée en 2015 à cause de l’épidémie à virus Ebola).
Kankan en 2016. Une manière pour le président de développer les provinces du pays.
A 48 heures du 59ème anniversaire de l’autonomisation de la Guinée, nous souhaitons par anticipation au peuple de Guinée une bonne fête d’indépendance à fin que la lutte pacifique soit continuelle pour les États d’Afrique.
Une Synthèse analysée par Eugene Capi BALAMOU
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