Le Bilan des inondations en Sierra Leone continue de s’alourdir. Si plus de 400 personnes sont déclarées mortes, ce sont plus de 600 autres qui sont toujours portées disparues à ce jour.
Ce bilan a été dressé par la Croix-Rouge qui a également lancé un appel aux dons en faveur du pays aujourd’hui “dépassé” par l’ampleur de la catastrophe.
Le Royaume-Uni a répondu à cet appel à travers une aide de 5 millions de livres (5,5 millions d’euros) pour financer diverses agences de l’ONU et ONG qui s’activent sur le terrain afin d’assister les nombreux enfants privés de logement par la catastrophe, ainsi que de l’eau, de la nourriture et des médicaments pour des milliers de survivants.
La Chine quant à elle a déjà promis un million de dollars (850.000 euros). Mais les pays africains ne sont pas restés en marge, le Togo a fait une contribution de 500.000 dollars (425.000 euros) à côté d’autres pays d’Afrique de l’Ouest qui ont fourni des fonds et des biens de première nécessité à Freetown.
Le bilan “pourrait encore grimper”, a prévenu à ses côtés le porte-parole du Bureau de la Coordination des Affaires humanitaires (BCAH) de l’ONU Jens Laerke, ainsi que plusieurs experts.
“Au début, nous retrouvions beaucoup de corps, mais ces deux ou trois jours la moyenne est d’environ une dizaine. C’est un danger sanitaire potentiel. C’est la raison pour laquelle nous devons poursuivre les recherches et essayer de retrouver le plus de corps possible.” Explique le Colonel Abu Bakarr Sidique Bah, forces armées de la Sierra Leone.
Jeudi, plus de 300 victimes dont les corps n’ont pas pu être identifiés ont été enterrées à Waterloo, une localité proche de Freetown.
En prévision d’un nombre encore plus important des victimes, les autorités ont creusé 400 tombes, non loin de celles où ont été enterrées les victimes de l‘épidémie du virus Ebola, qui a fait 4.000 morts en 2014 et 2015.
Afrikmag