Arrivé la semaine dernière au Paris Saint Germain en provenance du FC Barcelone pour 222 millions d’euros, le plus gros montant d’un transfert dans l’histoire du football, Neymar n’a toujours pas joué son premier match de championnat de ligue 1 en France.
Le président du PSG Nasser Al Kelaifi était cette semaine à Madrid, la capitale espagnole afin de sceller définitivement le contrat du brésilien, ainsi que bien d’autres questions liées au club de la capitale française.
Neymar pourra donc fouler les pelouses de ligue 1, dimanche, face à Guingamp. Mais en attendant, l’attaquant brésilien doit faire face à une autre question, elle aussi toute aussi importante: verser au fisc brésilien une somme de 2,1 millions d’euros. Cette somme représente l’amende que doit payer le footballeur pour un litige lié au versement de droit d’image, à l’époque où il évoluait encore à santos, le club qui lui a appris les rudiments du football.
Selon plusieurs médias proches du dossier, l’ancien barcelonais et ses avocats contestent la décision, mais le joueur a accepté de verser les 2,1 millions d’euros au fisc brésilien.
« Nous avons calculé qu’il restait 8 millions de réals à payer [2,1 millions d’euros au taux de change actuel]. Cette somme sera payée, même si nous ne sommes pas d’accord avec cette amende », a expliqué l’avocat Marcos Neder, lors d’une conférence de presse ce 11 août.
Une affaire qui dure depuis trois ans
« Ce procès dure depuis plus de trois ans et nous voulons aller de l’avant lors de cette nouvelle phase qui commence pour Neymar », a-t-il ajouté, en référence au transfert record de l’attaquant de 25 ans vers le Paris Saint-Germain, pour 222 millions d’euros.
Il y a deux ans, le néo parisien avait vu environ 43 millions d’euros bloqués par le fisc de son pays pour des droits d’images entre 2011 et 2013.