La Plateforme des Jeunes leaders de l’axe pour la démocratie et le développement (PJDD) a fait une déclaration 27 juillet 2017 à Conakry relative à la justice populaire en Guinée. L’événement a regroupé la présence de tous les membres de la plateforme, le chef du cabinet du ministère de la justice, le procureur de la première instance de Mafanco.
Dans la déclaration, le président de la plateforme du PJDD, Ibrahima Aminata Diallo, a indiqué ceci « De plus en plus, il est enregistré dans différentes régions de la Guinée, d’horribles scènes de justice populaire caractérisées par des tueries aussi aveugles que barbares de personnes, en raison d’une culpabilité supposée, propagée par des rumeurs qui provoquent l’hystérie collective aussi menaçante qu’incontrôlable ».
En évoquant ses différents événement, M. Diallo a d’abord prit l’exemple sur le cas Lambandji, dans la commune de Ratoma à Conakry où, le jeune Adama Oularé, soupçonné de vol de moto a été lynché puis brulé vif par une foule en colère, le mardi 30 mai 2017.
« Du coup, la famille de la victime aussi a décidé de se faire justice en traquant les conducteurs de taxis motos dans le quartier, dans la journée du mercredi 31 mai 2017. Une situation qui a poussé le chef du quartier à interdire toute activité des taxis motos à Lambagny jusqu’à nouvel ordre », a-t-il fait savoir.
Il a sollicité l’implication des uns et des autres dans la sensibilisation et la lutte contre la violence sous toutes ses formes, plus particulièrement dans la lutte contre la justice populaire.
Pour finir, le président de la PJDD, Ibrahima Aminata Diallo, a invité la justice guinéenne « à prendre conscience de son laxisme », source d’accumulation de frustrations, de crises de confiance profonde entre elle et les justiciables dont les vindictes populaires ne sont que les conséquences.
Aboubacar Sylla pour africavision7.com.