La secrétaire générale sortante de la Mano, Hadja Saran DARABA Kaba a animé, lundi 19 juin 2017 à Conakry, une conférence de presse afin d’expliquer le changement de leadership à la Mano River Union : Enjeux et Perspectives.
La conférence organisé par le Ministère du Plan et la Coopération Internationale, la secrétaire générale sortante de l’UFM, Hadja Saran Daraba Kaba a dans ses explications rappelé que la presse guinéenne n’était pas à Freetown lors de sa passation de service, hors le jour où elle a pris service en 2011, la presse guinéenne était présente. « Ce qui s’est dit lors de sa passation n’a pas été relayé », déplore-t-elle
Cette conférence selon elle, c’est pour combler ce déficit et dire aux guinéens ce qui a été fait, ce qui reste à faire et les enjeux aussi pour la République de Guinée par rapport à l’intégration africaine, que cette conférence de presse a été organisée.
Aujourd’hui, l’UFM a signé des conventions avec la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union Africaine (UA), mais aussi plusieurs agences du Système des Nations Unies (SNU). Elle est présente sur l’ensemble des territoires, notamment dans les zones frontalières à travers des unités conjointes de sécurité et de restauration de la paix. Il y a des routes qui vont être construites comme Coyah-Pamalap, Kankan-Mandiana frontière Côte d’Ivoire et Lola-Dananè, qui sont les produits des projets de la Mano », informe-t-elle
Pour Hadja Saran, Mano à une production rizicole dans le cadre du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO), qui est un programme de la CEDEAO, mais dont la sous composante de la Mano était focalisé sur le riz, le manioc, le maïs. Aujourd’hui, l’Union n’est pas très loin de l’autosuffisance en matière de riz grâce à ce programme, dont la Banque Mondiale (BM) vient de faire une prolongation».
Elle a aussi précisé que la Mano est avec ses voisins dans les meilleurs termes. Ils ont une collaboration qui est beaucoup plus facile malgré la différence linguistique. Malgré les systèmes juridique qui sont différents aujourd’hui, les gens acceptent de se rencontrer plus souvent, ils ont eu plus d’une quarantaine de réunions en cinq ans, notamment les réunions techniques, ministériels et des sommets des chefs d’Etat qui leur a permis d’être rapprochés de leurs voisins qui sont membres de la MRU.
La secrétaire générale a terminé ses explications en soulignant ceci : « Aujourd’hui on peut circuler beaucoup plus rapidement qu’il y a cinq ans, on a créé des centres d’excellence, j’espère que les dix prochaines années nous allons avoir une couverture des jeunes cadres formés dans les quatre pays qui sont parfaitement bilingues et qui sont techniquement valables pour prendre la relève de l’expertise étrangère dans nos industries et dans nos sociétés agricoles et agro-industrielles».
Touré Aboubacar pour Africavision7.com
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