A l’occasion du lancement de la campagne officiel de l’Union Africaine sur l’abandon du mariage des enfants, le ministère de l’Action Sociale, Sanaba Kaba a tenu une déclaration au cours de laquelle elle a magnifié la journée de l’enfant Africain.
Cet évènement annuel qui commémore le massacre des enfants de Soweto en 1976 par le régime de l’apartheid, est mis à profit par les coalitions de l’action mondiale pour interpeler les dirigeants afin qu’ils agissent pour éradiquer l’extrême pauvreté qui, selon la FAO, cause la mort d’un enfant toutes les 6 secondes en moyenne.
C’est pour cette raison, que depuis 2010, notre pays s’est engagé dans une nouvelle dynamique de développement politique, économique et social soutenue par la vision d’une Guinée émergente à l’horizon 2040, rappelle-t-elle
Ce processus de transformation structurelle dont la finalité est de promouvoir une croissance forte, durable et inclusive a produit des effets forts encourageants. Il me plait de citer par exemple : la mise en place d’une nouvelle Assemblée Nationale; la reprise de la croissance économique à travers la stabilisation macroéconomique; la lutte contre l’insécurité alimentaire et l’amélioration des services sociaux de base. Ajoute la ministre
Plus loin elle n’a pas manqué de dire ceci : « Aux privations auxquelles vous êtes exposées, le Gouvernement et l’Assemblée Nationale avaient réaffirmé en Novembre 2014, l’engagement des pouvoirs publics à travers la signature d’un Mémorandum constitué de 12 priorités nationales pour lutter contre la pauvreté et la vulnérabilité des enfants de 0 à 17 ans. Cet instrument de haute portée stratégique a servi de cadre référentiel pour le Gouvernement en vue de s’attaquer aux nombreux défis nationaux et contraintes d’ordre régional ou mondial qui font que beaucoup d’enfants sont victimes de privations d’ordre social, sanitaire, éducatif, économique etc… »
Dans la vision globale de changement de notre pays qui va de pair avec le bien-être des enfants, madame Sanaba a réaffirmé que la détermination de mon de leur département à poursuivre les efforts pour réduire considérablement les privations à l’égard des enfants.
C’est pourquoi, il est souhaitable selon elle, que le gouvernement travail avec les partenaires au développement, afin de mobiliser tant au niveau interne qu’externe des ressources nécessaires pour la mise en œuvre des priorités ciblées d’ici à l’horizon 2020, pour lesquels les résultats sont encore insuffisants dont entre autres : Sécuriser l’accès universel des enfants à la vaccination ; Lutter contre la malnutrition ; Mettre l’éducation préscolaire au cœur de l’action publique ; Réduire le Mariage des enfants et les Mutilations Génitales Féminines.
Aboubacar Sylla pour Africavision7.com