Il y a encore 36,7 millions de personnes à travers le monde qui sont infectées par le virus du Sida. Cette maladie qui se pose comme l’une des plus dangereuses sur la terre, n’a jusqu’ici pas encore reçu de voie de traitement complet. Chaque année, des espoirs issus des laboratoires sont énoncés, mais le virus est toujours aussi résistant.
La presse américaine, vient d’annoncer un espoir nouveau. Une équipe de chercheurs de la Temple University de Philadelphie (USA) a réussi à éliminer le virus du sida de l’organisme de souris de laboratoire à qui ils l’avaient inoculé. Après plusieurs années de travaux, les chercheurs ont publié les résultats de leur étude, mercredi dernier, dans la revue scientifique Molecular Therapy.
Mais comment les chercheurs ont-ils réussi à extraire définitivement le virus du sida de l’organisme des souris ? En utilisant un outil d’édition du génome, le CRISPR, sorte de mini-ciseaux génétiques qui permettent de découper et modifier l’ADN en remplaçant la partie défectueuse par une nouvelle.
Une hypothèse de travail plutôt « intéressante en ce qu’elle cherche à utiliser cette technique d’édition génomique pour parvenir à ôter le VIH de l’ADN de la cellule infectée ».
Une bonne nouvelle, car jusqu’ici, le Sida n’a toujours pas trouvé de remède. Et l’OMS laisse entendre que seule la trithérapie, à prendre à vie, permet d’aider les personnes infectées à pouvoir vivre avec le virus. Mais avec cette méthode mise sur pied par ces chercheurs, travaillant directement sur l’ADN des souris, on apprend que « cet outil pourrait d’ailleurs permettre d’ici quelques années à l’élaboration de traitements de plusieurs maladies génétiques, aujourd’hui incurables ». Et encore, pouvoir, chose étonnante, « améliorer » l’ADN chez les humains et créer des « super-bébés » avec un QI élevé, et des forces physiques très renforcées.
Si elles venaient à aboutir, ces recherches fourniraient un grand soulagement, non seulement, a l’ensemble de la communauté des chercheurs, mais aussi, et surtout, a l’humanité toute entière.
Afrikmag