Le ministre du Commerce, Marck Yombouno a lancé, lundi 10 avril 2017 à Conakry, les travaux de la première session du conseil d’administration de la confédération interprofessionnelle de la filière Café-Cacao de Guinée en présence du ministre de l’Industrie et des PME, Boubacar Barry.
Dans son allocution, le président de la confédération interprofessionnelle de la filière Café-Cacao de Guinée (CONIFICG), Richard Mory Kamano la première session constitue un point de couronnement de plusieurs années de labeur fourni par les acteurs de la filière car ajoute-t-il « Elle restera également, le creuset gère dans lesquels viendront se cristalliser nos efforts pour permettre à notre pays de s’insérer de manière significative et durable sur le marché international du café-cacao ».
Au cours de cette session, les membres ont débattu des questions liées au fondement de la confédération à savoir, booster la production café-cacao de qualité ; combattre l’exportation clandestine du café-cacao et enfin, contrôlé le rapatriement des devises dans nos banque.
Selon le président de la CONIFICG, les défis auxquels la confédération est confrontée sont nombreux et variés. Sur ce, il a invité les membres à agir dans une synergie d’action afin d’user notre pays au rang des grands producteurs africains et mondiaux de café et cacao. Pour lui, leur organisation a grand besoin de l’accompagnement de l’Etat guinéen ainsi qu’aux institutions partenaires car la plus part de ses plantations sont âgés de plus de 50 ans et ne sont que des forêts dont la production est en deçà de la normale. Elle ne demande qu’à être remplacer et les zone de productions sont enclavées, les centres de productions de matériel végétal amélioré sont insuffisants et moins équipés et les acteurs de la filière ont besoin d’avantage de formation.
En réponse, le ministre du Commerce, Marck Yombouno a donné l’assurance d’accompagner les acteurs de la filière café-cacao tout en leur demandant qu’à travers leurs activités, qu’on y retrouve, les producteurs, les acheteurs, les exportateurs mais aussi, ce qui sont dans la partie industrielle afin qu’il y’ait de la valeur ajoutée sur nos produits agricoles car précise-t-il, cela est le souhait du président Alpha Condé.
Touré Abou