Parmi les accords négociés entre la Chine et le Mali figurent la construction de la très attendue ligne de chemin de fer entre Bamako et Conakry (8 milliards de dollars), ainsi que la renovation de la ligne Bamako-Dakar, au coût estimé à 1,5 milliard de dollars.
Angola-Katanga, Nairobi-Mombasa, Djibouti-Addis-Abeba, Tonkoli-Freetown (Sierra Leone), la liste des projets ferroviaires en Afrique qui se construisent avec des ressources prêtées par la Chine – et le plus souvent portent la marque des ingénieurs chinois – ne cesse de s’allonger. Dernier pays africain en date à se remettre aux bons soins de Pékin : le Mali.
Selon les informations publiées par la présidence malienne, pas moins de 34 accords ont été conclus entre la Chine et le Mali durant le passage du président Ibrahim Boubacar Keïta au Forum économique d’été de Tianjin, organisé du 9 au 13 septembre. D’une valeur totale de 11 milliards de dollars – dont environ 51 millions de dollars de dons et de prêts à taux zéro – ils portent essentiellement sur la construction de deux projets d’infrastructures majeurs
JA