A l’instar des autres pays du monde, la journée internationale de la femme a été célébrée sur toute l’étendue du territoire nationale le mercredi 08 mars 2017.
A Conakry, c’est le palais du peuple qui a abrité la dite faite où les braves femmes se sont données rendez-vous pour fêter cette grande journée historique dédiée aux femmes du monde.
A cette occasion, la cheffe du cabinet du Ministère du Plan et de la Coopération Internationale, Madame Yayé Mariama Diallo a bien voulu s’apprêter à nos micros.
-Suivez-l ‘intégralité de nos entretiens au cours desquels elle a donné ses point de vus sur la junte famine guinéenne.
« Je pense que c’est une journée pour les femmes en général et pour la femme guinéenne en particulier dans la mesure où c’est une journée consacrée à la femme en tant que telle et cela démontre que nous sommes un pilier important dans la société .C’est pour cela d’ailleurs que le Président de la République, Pr. Alpha condé à dédié son mandat aux jeunes et aux femmes. Cela veut dire que l’avenir pour le développement de la Guinée nous sommes incontournable.
Par exemple, nous avons les femmes dans le gouvernement qui occupent les postes les plus importants tels que celle du Plan et de la Coopération Internationale, Hadja Nene Kany Diallo, de l’Economie et des Finances et tant d’autres postes dirigés par les femmes. Donc, Je pense que cela démontre que nous sommes capables de faire ce que les hommes font comme travail. Ce n’est pas une fête vraiment que pour les femmes, c’est une fête où tout le monde à l’occasion de célébrer la femme en général et la femme guinéenne en particulier.
Je pense que c’est un moment opportun où nous devons nous arrêter et faire la rétrospective, faire également le bilan de la situation de la femme, notre représentativité au sein des institutions et peut être mettre en place une nouvelle stratégie pour aller encore plus de l’avant pour permettre par exemple d’avoir de plus de femmes au sein de l’assemblée nationale, dans les institutions internationales et d’avoir des décision les plus importantes. Je pense que c’est le moment de faire le bilan pour savoir où es-ce-que nous sommes ? Là où nous voulons aller ? Quelle stratégie à mettre place ?
Je pense que le choit du thème : « l’autonomisation des femmes dans le monde du travail en mutation » n’est pas fortuit, au contraire il est très pertinent pace qu’une femme autonome est une femme qui peut faire grande chose et de belle chose. Une femme pour être autonome a besoin d’être éduqué, je pense que c’est une occasion pour ce ministère de lancer un appel aux jeunes filles pour qu’elles puissent suivre leurs études car une femme qui a un travail à tout un avenir devant elle, elle peut gérer indépendamment les Hommes.
Le Ministère de l’Action Sociale fait beaucoup de chose pour l’autonomisation de la femme, l’émancipation du genre est beaucoup fait , il ya eu beaucoup de plaidoyers, pas seulement au niveau du ministère mais même les organisations féminines travaillent dans ce sens, il me semble que ses organisations intérieurement à fait de plaidoyers pour qu’ils aient des femmes au niveau des listes électorales et je pense que c’est le moment de faire ce bilan pour le ministère de l’action social pour voir ce qui a été fait, et que tous ses plaidoyers ont été respectés par le gouvernement, les parties politiques et par d’autres organisations de la place .
Pour terminer, j’invite toutes les femmes en général à prendre les choses au sérieux, et en particulier, les jeunes filles à prendre les études à main levée car les études bien faites sont la clé de l’avenir de la femme ».
Aboubacar Sylla pour Africavision7.com