Très remonté avec ses troupes, le président du collectif des fonctionnaires engagés, mais non pris en charge, Jean Pierre Goépogui a rejeté en bloc les propos de ces deux émissaires de l’agence judiciaire de l’Etat en disant :
« Par rapport à ce que M. Sylla vient de dire, je lui ai dit et je le réitère toujours, avant qu’ils ne fassent l’affichage, je suis venu me plaindre et j’ai fait une requête auprès de l’agent judiciaire de l’Etat. En ce qui concerne l’affichage et tous ceux qui n’ont pas retrouvé leurs noms, nous on n’a pas besoin de faire une requête individuellement, on a une requête qui a été formulé au nom du Collectif et adressé à l’agent judiciaire de l’Etat. On n’a pas besoin de le faire individuellement ».
Pour Jean Pierre ce qui se passe dans ce dossier est faux usage de faux : « c’est le faux usage de faux qu’ils ont effectué dans cette affaire, on est prêt à le démasqué devant même le président Alpha Condé. La requête du collectif est déjà là et ça été adressé même au premier ministre »
Selon les membres de ce collectif, ils contestent pour abus de pouvoir contre le ministre de la fonction publique, Dr Sékou Kourouma. Selon Jean Pierre Koly ce collectif au nombre de 2000 fonctionnaires engagé dans les effectifs de la fonction publique déjà immatriculé depuis 2015 constate avec amertume le refus catégorique du ministre Sékou Kourouma de signer leur prise en charge. Il soutient que cette pratique du ministre les plonge dans une situation de détresse morale.
Avant de dénoncer que le ministre Kourouma s’appuie sur son titre du ministre d’Etat pour abuser de leur situation en affichant une autre liste qui n’est pas pour eux. « Une liste tripatouillée par les cadres véreux de la fonction publique. Malgré notre bonne volonté de collaboration et tout le respect que nous accordons au gouvernement, les dossiers réunis avec eux constitues aujourd’hui un réservoir servant pour les cadres du ministère de la fonction publique soit au népotisme, ou soit à un fonds de commerce. »
Pour le président Koly, le communiqué dont fait cas les émissaires de l’agence judiciaire de l’Etat a été nié par le ministre de la fonction publique le jeudi dernier quand il a été convoqué chez le premier ministre. Il a précisé que Sékou Kourouma a dit que ce n’est pas lui qui avait signé le communiqué.
Alphonsso et le général Touré